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PHOTOSMATONS

Le blog très réussi d'une passionnée
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de jeunes photographes très talentueux
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Pour ma part, découvert cette année
Saul LEITER photographe américain
né à Pittsburg en 1923
SAUL LEITER


Paolo VENTURA Italien
un monde de poésie photographique
sur le coin d'une table.
PAOLO VENTURA


L'OURS & LE TULIPIER : L'intégral.

L'OURS ET LE TULIPIER", texte intégral original déposé,écrit d'après l'oeuvre et la correspondance de Gustave Flaubert.
Pour en lire l'intégralité, aller dans "Archives" puis "Août 2008" et enfin "O4/08/08". puis "Article suivant" au bas de chaque page.

PhY de Pont

 IL FAUT UN DEBUT A TOUT.

Du moins au départ.

Note : 2.8/5 (26 notes)

  • PhY
  • Vendredi 18/07/2008
  • 03:16
  • Lu 2212 fois
  • Version imprimable
 

Je me lance !

La première page blanche d'un carnet numérique revêt autant d'importance que celle immaculée d'un cahier tout neuf.
J'aurai aimé que les pages soient bleues, comme celles qu'affectionnait le cher Maître. 
Et puisqu'il faut un début à tout, commençons par la genèse.





Chapitre 1 - GENE-AISE

1er janvier 2004. De la neige est tombée toute la fin de la nuit du réveillon.
Au petit matin, le lac Disney est englouti dans un brouillard fantomatique et avec lui tous les hôtels qui l'entourent.
 
Sur la pelouse glacée de l'hôtel Sequoia Lodge dont l’imposante façade de bois peine à s’extirper de la brume, les enfants s'affairent déjà à la construction d'un immense bonhomme de neige. 
Phy  adore cet endroit, lui et M. sa compagne s’y sentent bien, épargnés.

Vers 10h00 du matin, les premiers coups de fil, pour les vœux de bonne année.
Soudain nouvel appel :
- "Salut ma vieille, c'est J."
C'était J
- "Comment vas-tu ? Je te souhaite une bonne année"
Phy tomba le cul dans la neige. Ben salut J. répondit il complètement déboussolé... Il faut dire que J. est un acteur de tout premier plan, un acteur extrêmement connu et reconnu, sur lequel tout le monde se retourne. Il suffit de pénétrer dans un restaurant en sa compagnie pour remarquer aussitôt que toutes les conversations se focalisent sur le théâtre ou sur le septième art.
J. est une relation, un copain certainement, un ami c'est moins certain. Bref c'est compliqué, mais cet appel était vraiment surprenant et cela ne faisait que commencer.

- "Tu es où actuellement ? en Bretagne ?"
Phy habite la Bretagne. Il n'osa pas dire qu'il était à Disneyland Paris, pour J., le monde merveilleux de Mickey est aussi paradoxal qu'un climatiseur pour un eskimo. Il préféra rester vague : "Non !"
De toute façon, J. devait s'en foutre royalement.

- " Dis moi, je peux disposer d'une salle à la rentrée, penses-tu que tu pourrais écrire quelque chose sur Flaubert, genre un Seul en scène, tu sais, un peu comme le Gustave et Eugène de Bédouet "

La cervelle de Phy entra dans une manière d'ébullition. Il balaya en quelques fractions de secondes toutes les lettres, tous les textes, toutes les phrases qu'il connaissait du Maître. Il ajouta à son balayage cérébral une énorme pincée d'ego se projeta boursouflé de vanité dans un avenir tout proche où son nom en caractères lumineux clignotait dans la nuit au fronton d'un théâtre parisien, juste en dessous de celui de J. La vision était tellement précise qu'il remarqua même que l'une des lettres de néon n'était pas allumée, il faudrait qu'il en parle dès demain aux services techniques.

La neige commençait à lui refroidir le cul. Il se releva, remettant par la même occasion ses pensées dans le sens de la marche objective.
J. avait déjà joué un Flaubert formidable, puissant, celui-là même qui avait donné à Phy la passion de l'immense Gustave, un texte tissé de ses humeurs épistolaires, de ses frasques, de ses désillusions amoureuses, de ses colères. Phy avait ensuite longuement fait part de sa passion flaubertienne à J. lors de longues promenades finistériennes.

Pour l’avoir évoqué quelques fois avec J., Phy savait qu'un froid s'était installé entre le jeune et talentueux auteur de Gustave & Eugène et l' « énaurme » comédien, des ombres au sujet de la mise en scène ou de l'écriture semblaient flotter sur le couple, de là à ne plus vouloir rejouer un texte "pratique" dans les tournées (un décor efficace mais simple, un seul acteur et un régisseur) il n'y avait qu'un pas. Mais le personnage était si attirant, le rôle si pénétrant qu’il était difficile à J. de ne plus y penser.

Phy s'extirpa de son silence. "Je peux essayer bien entendu, il y a tellement de matière première disponible dans la correspondance".  Tu parles, à l'époque 4 volumes dans la Pléiade, avec entre chaque page aucune place pour respirer. (Un Vème volume a été édité depuis).

- "Je pense que tu pourras t'en tirer. Mais tu sais, il y a urgence, deux trois mois au plus..."

Il y a deux constantes avec J. en particulier et avec les gens du spectacle en général, l'urgence dans laquelle ils baignent en permanence et ma vieille dont ils affublent tout le commun des mortels quand ils ne sont pas certains d'en avoir retenu le prénom.
 

- "Tu te mets au boulots et j'attends ton premier jet dans 15 jours ! Bon patati, patata, embrasse M. et à très vite".

"Très vite " est également à ajouter à la liste du vocabulaire préféré de J. "Très vite" ne veux pas forcément dire bientôt, cela peut aussi signifier à la prochaine c'est à dire pas grand-chose en définitive.  On s'embrassa donc chaleureusement et Phy en raccrochant eu beaucoup de mal a expliquer la teneur de la conversation à M. sa compagne et confidente, qui piaffait d'impatience d'aller fouler la neige à Frontierland, quoiqu'il en soit il se mit indirectement au travail, la colonne vertébrale écrasée par Space Moutain et la moitié des neurones déjà à Croisset sur les bords de la Seine.

En résumé, PhY, l'auteur de ce blog est en vacances à Marne la Vallée. J. acteur de renom le contacte et lui demande s'il se sent capable de lui écrire un "Seul en scène" d'après la correspondance à  de Gustave Flaubert. PhY s'y colle, il n'a que quinze jours et ll s'entend clairement dire : "Cette année, c'est décidé, je crois en Dieu."
Il est bien entendu qu'aucune subvention provenant du sus-dit parc de loisirs n'a été versée aux protagonistes M. et PhY.
Le retour en Bretagne fut forcément placé sous le double signe de la passion selon Flaubert et de la parade enchantée.
 
Vint le temps de la lecture et de la relecture. 
 
 

Commentaires

Initialement

Voilà ce qu'on appelle une mise en bouche appétissante!
La neige, les frites, la mer, les pizzas, la Pléiade, Disney, Inc....
Tant de belles fées se penchent déjà sur ce blog.


De belles fées auxquelles on ajouterait bien de belles fesses
 
Sauf que d'évidence, ces fesses-là sont occupées à chercher les vis manquant pour monter les tréteaux de "Seul en scène".
Mais s'il manque une vis ou deux, je parie que le petit théâtre va vite se tenir debout, afin de nous raconter les vices cachés de Phy, M., et J.
Gustave pour sa part n'en a vraiment qu'un, de vice: sa vie se lit.

 

 

Re: Initialement

Mais quelle sorte de photographe embusqué faut il être pour voir un tel cliché et se dire qu'il illustrera un jour un commentaire sur le thème qui convient réellement ?

 

 

Etonnante cette photo, elle m'a rapellé Jivago. Sans doute parce que je ne connais rien à FlaubertMarne La Vallée :-)

 

 

Prolégomènes (à tout à condition d'en sortir)

Cher monsieur Phy de Pont ( aven?d'avignon?)
d'abord il ya le 008 qui m'a fait penser au fameux 007, mais vous semblez trop jeune pour être Sean connery , ( il a au moins l'âge de leblase)
donc pourquoi 008 ?
puis il y a cette façon de parler de vous à la 3 iéme personne qui m'a rappelé un certain Alain D.mais vous avez une cervelle ( en ébullition qui plus est) donc impossible..alors, alors, va pour Phy de pont ( à mousson?)
c'est un travail colossal que vous vous êtes collé là , et je n'ai pas encore tout lu.il faut  un début à tout et c'est aujourd'hui ...



attention pont glissant

 

 

Re: Prolégomènes (à tout à condition d'en sortir)

D'abord Sean Connery il est plus vieux que moi.
Et il n'a été élu Sexiest man in the world que deux années, le pôvre.
Pis il est écossais.
Donc chère Louise C., ne comparons pas ce qui n'est pas comparable, heu heu

 

 

Re: Prolégomènes (à tout à condition d'en sortir)

cher leblase,
en effet, vous avez encore vos chances à l'election de l'homme le plus sexy du monde ...

 

 

Louise faît son apparition, oh la la

Attention PhY ! Louise est redoutable. Ne la laisse pas t'envelopper de ton charme, pénétrer ta substance. Tu finirais par oublier  la pièce et  nous serions malheureux :-)

 

 

Re: Je préfère préliminaires...

Chère  Louise C.
Bienvenue sur cette modeste plateforme sur laquelle pour l’instant Flaubert prend pratiquement toute la place, mais cela durera moins longtemps que les impôts ou que la bêtise humaine ( je reviendrai sur ce sujet ultérieurement). Et bien non, ni de Pont Aven ni d’Avignon ni même de Mousson, bien que récemment le merveilleux pays qui m’abrite ressemble plus volontiers à l’Océan Indien. Bienvenue disais-je même si ce premier contact s’apparente légèrement à une enquête, charmante certes mais quand même. Figure-toi que je ne parle de moi à la troisième personne que lorsque je ne me vouvoie pas, mais c’est vraiment peu fréquent.. :-) je suis tellement guindé. Quand au 008 de mon blogounet, il en dit aussi long sur Gve, lettres qui signifient Gustave et par lesquelles le bonhomme signait quelques fois ses lettres que le petit C. que tu as délicatement posé derrière ton joli pseudo.
Mais je serai extrêmement prudent, conformément aux bons conseils de Jean, qui est passé de multipseudos à ange gardien en deux coups de cuillère à vieux pots qu’on fait les bonnes confitures… et ferai en sorte de ne pas tomber sous le charme de cette nouvelle venue. 
Merci d’apprécier, Flaubert n’a pas besoin de moi pour continuer à passionner, interpeller, déranger, surprendre, mais il m’a donné tant de plaisirs littéraires que ma modeste contribution à sa pérennité me semblait tout à fait légitime et normale.
Quand à leblase, il doit être beaucoup plus vieux que moi parce qu’il est plus grand, à moins que je sois plus vieux que lui parce que je me ratatine ?? Sinon côté charme, il va bien, enfin je crois, il y a longtemps que je ne l’ai pas vu, il doit être en mission en ce moment..  

Allez, encore un indice sur le Pont...



Bye bye ! je baille baille ... Trop tard pour bloguer.
PhY de Pont

 

 

Re: Prolégomènes (à tout à condition d'en sortir)

à Louise C.

Pour te dire Louise C. la vélocité de mon système neuronale, je suis en train de rédiger quelques passages concernant l’évocation par Flaubert de sa chère maîtresse et tout en pensant à Louise Collet, la susdite muse, je fais, presque aussitôt le rapprochement avec ton pseudonyme.. (Il m'a suffit de 15 jours !)
Serais-tu alors la réincarnation de la Fameuse, l’Inspiratrice, la « Chère sœur » ? Quel bonheur, tu vas peut-être enfin pouvoir me renseigner sur les vrais sentiments de la jeune femme, tellement sollicitée par ailleurs, vis-à-vis de mon tendre Gustave. Quel amant était-il ? Etait-il le tambour qui rythmait scandaleusement les journées de la belle ou au contraire, comme il aimait à le dire : « qu’une pauvre lampe de nuit dont la mèche rouge pétille dans une mauvaise huile toute pleine d’eau et de poussière. »
Vite ! Ca presse !


PhY

 

 

Re: Prolégomènes (à tout à condition d'en sortir)


MUSE

(mu-z'), s. f.:Nom donné, dans le pays d'Aix, aux chèvres sans cornes ; elles sont généralement plus douces que les autres.

 

 

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L'Ours & le tuliper, texte original déposé d'après l'oeuvre et la correspondance de Gustave Flaubert.
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