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PHOTOSMATONS

Le blog très réussi d'une passionnée
qui vous fera très probablement découvrir
de jeunes photographes très talentueux
et reviendra également sur les plus emblématiques

Pour ma part, découvert cette année
Saul LEITER photographe américain
né à Pittsburg en 1923
SAUL LEITER


Paolo VENTURA Italien
un monde de poésie photographique
sur le coin d'une table.
PAOLO VENTURA


L'OURS & LE TULIPIER : L'intégral.

L'OURS ET LE TULIPIER", texte intégral original déposé,écrit d'après l'oeuvre et la correspondance de Gustave Flaubert.
Pour en lire l'intégralité, aller dans "Archives" puis "Août 2008" et enfin "O4/08/08". puis "Article suivant" au bas de chaque page.

PhY de Pont

 L'OURS Page de 13 à 15

Note : 3/5 (12 notes)

 


Après un long moment d'absence Gustave émerge enfin de son évanouissement :
- Julie !
Sa voix est si faible, puis plus fort :
- Julie ! Ah, j'ai si chaud !
Il hurle :
- Julie , Julie !
Suzanne accourt enfin, alertée par l'appel.
- Monsieur Flaubert, oh ! Que ce passe t'il ? Oh seigneur, Jésus Marie Joseph, m'sieur Flaubert !
Gustave est en nage :
- J'étouffe, vite !
Suzanne s'agenouille près de Gustave :
- Je suis là, M'sieur Gustave, tout près de vous, ça va aller.
Gustave :
- Aide-moi... La cravatte !
Suzanne tente de relever le buste de Gustave pour l'aider à respirer. Elle l'appuie contre elle, dénoue sa cravatte et ouvre son gilet et sa chemise.
- Doucement, doucement, reprenez votre souffle, voilà, c'est bien, respirez, respirez
Gustave respire bruyamment puis sa respiration redevient lentement normale.
- Oui, doucement ! Doucement. Toute la pièce danse devant mes yeux.
Suzanne se sent soulagée de voir Gustave reprendre quelques couleurs.
- Vous revenez ! Bon sang, comme vous m'avez fait peur.
Gustave :
- Je n'aime pas la danse, pas du tout du tout.
Suzanne se sert de la cravatte pour essuyer le front et les tempes de Gustave.
- Restez tranquille maintenant, tâchez d'aspirer calmement, je vais allez chercher le docteur Tourneux.
Gustave  semble paniquer, il s'accroche à elle :
- Non ! Non, reste là.
Suzanne :
- Vous agitez donc pas tant, on dirait que vous êtes hanté.
Gustave s'apaise :
- Ne t'inquiète pas, ça va passer.
Suzanne :
- Oui c'est possible mais en attendant je serai plus tranquille si le docteur venait vous voir.
Gustave :
- J'ai encore eu cette vue jaune que je déteste, cette lueur de bougie qui papillonne derrière mes paupières.
Suzanne :
- Dieu du ciel, quand je pense que vous auriez pu vous tuer en tombant sur cette table.
Gustave reprend ses esprits, il est toujours dans les bras de Suzanne :
- Ah ! Tu penses que j'aurai pu me tuer en mourant ?
Suzanne :
- Ben oui pardi ...!
Gustave :
- Alors c'est que je reviens de bien plus loin que je pensais.
Suzanne 
- Il fallait que ça arrive aujourd'hui que je suis toute seule. Sapristi, on ne devrait jamais rester toute seule dans cette grande baraque.
Gustave :
- As-tu déjà essayé un cercueil ?
Suzanne reste bouche bée :
- Dame non... Pas récemment ! Ben non enfin ! Voilà autre chose... !
Gustave :
- C'est l'impression que ces crises me donnent, tous les bruits s'étouffent et soudain pof ! C'est le couvercle capitonné qui se referme en claquant...
Suzanne :
- Buvez un peu d'eau.
Gustave :
- ... Et en me plongeant dans l'obscurité. !
Suzanne :
- J'vous jure, essayer un cercueil ! Faut être un peu dérangé quand même, sauf votre respect...Comme si les gens n'avaient que ça à faire toute la sainte journée... 
Gustave :
- Et pof ! Dans les pommes !
Il veut essayer de tenir le verre que lui propose Suzanne mais sa main tremble furieusement.
Suzanne :
- Mais je vous le tiens, laissez-moi faire.
Gustave :
- Ne crains rien, chère Julie, je garde cette maladie parce que ça fait bon genre, mais... Mais ce n'est pas grave.
Suzanne :
- C'est pas Julie, pas M'sieur, c'est Suzanne.
Elle tente de soulever Gustave
Gustave :
- Ne t'éreinte pas, allez, tu ne pourras jamais me soulever.
Suzanne :
- C'est sûr, j'ai l'impression de redresser une charette ; je ne suis pas assez forte.
Gustave :
- Vas prendre quelques coussins là-bas ! Tu vas me caler avec.
Suzanne :
- Oui M'sieur, et tout à l'heure, quand vous vous sentirez un brin mieux, je vous aiderai à vous installer sur votre divan.
Elle revient avec quelques coussins, elle les tape avant de les disposer derrière Gustave.
Gustave :
- Prends en soin, Julie, bon Dieu, ils viennent de loin et chacun d'entre eux a une histoire.
Suzanne installe les coussins de manière à relever Gustave :
- C'est Suzanne je vous dis ! Et depuis l'temps, vous pensez bien, ils ont été battus vos coussins.
Gustave :
- ça se dissipe enfin.
Suzanne :
- Votre visage reprend quelques couleurs, pas, je vais vous apportez du rechange et je vous aiderai, si vous voulez.
Gustave :
- Qu'est-ce que tu veux faire ?
Puis réalisant qu'il est mouillé d'urine ..
 - Oh ! Bon Dieu, encore une fois ! Quel déclin ! Je me fais honte. Je voudrais ne pas m'être réveillé.
Suzanne :
- Comment faut-il faire ? Dites-moi, n'ayez crainte.
Gustave :
- Je deviens tellement pitoyable. Je me fais honte. Veux-tu prendre un gant bien humide et quelques serviettes.
Suzanne s'apprête à sortir, Gustave la rappelle :
- Et prends aussi une chemise et mon pantalon rayé, dans la chambre. S'il te plait.

Commentaires

De Dumas à de Pont

On l'oublie souvent, mais les livres d'Alexandre Dumas Père et Fils, Balzac, Hugo et tant d'autres paraissaient dans des périodiques, sous forme de feuilletons.
Certains étaient payés à la page, d'autres à la ligne (Hugo, Dumas Fils, d'où les dialogues hyper-courts), d'autres au forfait.
Tu nous fais le coup du périodique, mais en blog.
C'est très amusant, car si l'on sent que beaucoup était déjà écrit et ne demandait qu'à sortir, on sent aussi (mais peut-être me trompé-je?) que les commentaires te relancent et influent un peu sur le déroulé.
Bref, tu nous fais du XIX-XXIème siècle en sautant le XXème avec virtuosité.
A ce sujet, peut-être devrais-tu songer à revendiquer tes droits d'auteur quelque part?
Il existe plusieurs moyens pour cela, le premier étant de mettre dans un bloc de texte, présent à toutes les pages, que les billets sont de toi et toi seul, et que les copyright, droits d'auteur, droits moral, reconnaissance en paternité, certifications ADN et tout le bastringue te reviennent.
Le deuxième étant de faire un contrat Creative Commons
Le troisième est de prendre rendez-vous avec un éditeur... Je ne te propose pas de filer le bébé à J, bien sûr...

 

 

Re: Tiens toi bien !

En plein dans le mil (?) cher Leblase, je n’aurai pas osé la comparaison avec les susdits auteurs mais je me disais que l’écriture d’un tel feuilleton participait à la remise en question du texte initial et les relations Gustave Suzanne sont également le reflet d’états d’âme quotidiens.
Dans la peau de Suzanne (bas les pattes !) j’ai quelques fois  envie de gifler le vieux Flaubert lorsqu’il se complait dans ces certitudes de petit bourgeois ruiné et d’autres fois envie de le serrer contre moi avec compassion et tendresse. De la même manière, lorsque je donne la parole à Flaubert, Suzanne m’exaspère tant elle est bornée et bigote ou m’attire comme un fruit splendide et savoureux en période de disette. Pour ce que tu dis concernant le copyright, je te livre une anecdote qui va te faire sauter en l’air comme crêpe : Lorsque le texte a été achevé, on m’a conseillé de le déposer pour en préserver les droits. Ne connaissant rien dans ce domaine comme dans bien d'autres, j’ai téléphoné à un notaire de mes connaissances qui m’a indiqué, selon lui la marche à suivre : « Viens avec ton texte à mon étude, nous le déposerons. » Bête comme cochon je fonce avec mon manuscrit sous le bras, tu sais un gros manuscrit avec une reliure en ressort plastifié, écrit pour être annoté et travaillé en taille 16 ou 18... Il le pèse, le  sous pèse, le feuillette brièvement, va à la dernière page, en regarde le numéro : « 70 ». et me dit froidement 450 € ! J’accuse le choc, j' éponge discrètement une sueur froide (comme Sarko avec son index droit), je sors mon chéquier et je signe... Voilà donc mon texte déposé bien à l’abri dans les tiroirs d’une étude de notaire. Tu crois que le mec m’aurait dit auparavant que le tarif d’un tel dépôt était à la page ? Que je pouvais écrire recto verso en police 8 ? Que j’aurai tout aussi bien pu l’envoyer à la SACD ? Fondée en 1777 sous l’impulsion de Beaumarchais ??? Tu vois, des fois, habiter à la campagne n’a pas que des avantages... On n’est pas au courant de tout... Je vais essayer de comprendre ce que tu m’as dit à propos du bastringue et de l’ADN. 
J'ai plein de truc à dire en retard à Mitra, à anonyme..  J'ai lu son article sur le Mowloudi, tes commentaires, ses réponses... Je n'arrive pas à m'inscrire sur son blog. C'est une pure horreur ! au secours ! Je suis dans le noir et il fait froid... Non je déconne, je finirai bien par y parvenir.

PhY de Pont ( j'ai choisi ça juste pour la particule, il y a longtemps que ça me démangeait. )

 

 

Re: Tiens toi bien !

D'abord, leblase s'écrit sans majuscule: ce n'est même pas un nom, juste un faux (ou une info, comme un nom).
Ensuite j'aime bien, justement, sentir que les commentaires (tu as de la chance, car Mitra et l'anonyme sont des gens de qualité, en plus d'être des emmerdeurs) influent sur le déroulement de ton récit.
Car c'est çà l'intérêt de la bloguisation narrative


Ne plus savoir si la racine vient avant ou après la fleur
(la poule ou l'oeuf, nom d'un chien!)
Il est effectivement très pénible de s'inscrire sur blogger, la hideuse plateforme de blog choisie par cette drolesse de Mitra, par ailleurs déesse du Tage, tu Tibre et du mot-clé.
De plus, une fois que tu es inscrit, rien ne dit que tu vas apparaître sous ton patronyme luxueux de Phy de Pont: blogger est un truc naze quand on le compare à cette machine luxueuse surpuissante qu'est Viabloga.
Ton histoire avec le notaire est encore pire que ce que tu croyais: non seulement tu n'as pas vraiment besoin de le déposer à la SACD tant que tu n'as pas de plan de production sûr et certain, mais le plus efficace moyen de protéger tes scenarii et pièces de théâtre c'est d'envoyer ton truc en recommandé avec Acccusé de Reception à toi-même et à une personne à qui tu confierais ta femme nue ta fille nue ta voiture. Ces documents une fois reçus ne doivent alors être ouverts que s'il y a action en justice.
Alors, pour ce qui est de sauter comme une crêpe, heu...C'est toi ou moi

 

 

Re: Je suis influencé .

Je prends note leblase. Ma fille nue, ma femme nue dans une voiture à qui je confierai mon manuscrit...Et elles le mettraient où le manuscrit ? Hein ? J’ai fait ça après le coup du notaire. Sacrés notaires... !

 

 

Re: Tiens toi bien !

Lleblase , j'aime  beaucoup ta photo. En observant le sens du courant, ne peut-on distinguer le début de la fin ?

 

 

leblase est un infilté

Je suis extrêmement confuse pour cette histoire de blogger mais lorsque je l'ai choisie, je ne connaissais pas viabloga et puis vu mon état , je ne cherchais qu'un pauvre petit étang pourri (et non pas de fleuve) où déverser le futile en moi.

Quant à ce manuscrit, tantôt tu dis qu'il est terminé et qu'il t'a même coûté et tantôt tu dis que tu es influencé par le retour de tes spectateurs commentateurstrices. Alors moi, pas comprendre mais lorsque je suis allée visitée Panthéon, je me suis rassurée par la pendule de Foucault que la terre continue à tourner.

 

 

Re: leblase est un infilté

C’est très simple Ô sublime joueuse de daf (qui est apparenté au riqq mais que je ne dois pas confondre avec le bendir qui est plus profond ni avec le doyre qui a moins d’anneaux) .
 Le texte l’Ours & le tulipier est écrit et bien écrit en version théâtre sans aucune didascalie, il ne faut pas influencer. Et ici, puisque je le recopie à l’envie, au jour le jour, j’y ajoute des descriptions, des mouvements de caméra, des attitudes, une ambiance, des feux de cheminée, des tissus, des meubles, bref un décor.
Je le recopie car lorsque je saisis une partie du texte, que je le copie dans Word et que j’essaye de le coller dans le cadre prévu à cet effet sur Viabloga grâce à la fonction (Control V), cela décale les dialogues et ce n’est pas beau.
Ce qui fait que selon les moments, et pour l’instant c’est comme ça, je tente de donner à Gustave une certaine tendresse, une forme de fragilité que je n’avais pas voulu proposer dans le texte initial. Par exemple, Gustave se pisse dessus dans l’épisode qui vient de s’écrire, il ne l’avait pas fait dans le texte original (ce n’était donc pas un premier jet... Je n’ai pas pu m’en empêcher) ce qui me pose un problème malgré tout car je ne sais pas, en réalité, si les gens qui font des crises d’épilepsie se font pipi dessus... Il faut que je me renseigne ou que le renseignement m’arrive droit dessus pas le biais du canal Viablogal. Et voilà !
Je ne suis pas à ma base et ne peux joindre d’illustration. 
J’ai commandé le bouquin de Cossery, c’est comme ça dans mon village, mais je me régale aussi de tes textes.
PhY

 

 

Re: leblase est un infilté

PhY de pont connaît le Daf comme il connait Flaubert

Pour faire du copier/coller de word à l'éditeur de viabloga, il suffit d'utiliser l'icône (avec un W) au lieu de l'icône (sans le W).

Au fait, la scène du pipi était indispensable pour que Gustave se rende bien compte du décallage entre lui et Suzanne.

Je suis contente que tu aies commandé Cossery. Quant à moi, je le déguste lentement:-)

 

 

Ton intuition était juste:-)

Chez doctissimo, ils disent ceci :

"... des signes qui confirment l'épilepsie :

  • Très souvent la victime ne se rappelle pas de la crise ;
  • Elle s'est mordue la langue ;
  • Elle a perdu ses urines."

 

 

Re: Ton intuition était juste:-)

Phy a disparu. Peut_être que J. ne lui pardonne pas la fuite

-Moi J., le sublime, l'énorme , le magnifique, me pisser dessus en scène tu n'y penses pas !

 

 

Re: Ton intuition était juste:-)

"Phy a disparu."
C'est un fait indéniable en effet.
Nous n'avons plus notre ration quotidienne de deux pages par jour en plus d'une photo de rêve et nous voilà désorienté; notre habitude est bel et bien brisée. Nous pourrions même dire qu'il nous a fait bavé pendant quelques jours et puis une fois pris/collé/scotché, il nous abandonne à notre sort ... sparadré !

Non. Je refuse cette médiocre condition "d'attendre" (je vis une courte période "révolutionneuse"). Nous allons donc agir si tu le veux bien. Que penses-tu de continuer la pièce chacun son tour. On choisi chacun son personnage : Anonyme devenant Suzanne ou Flaubert, Mitra devenant Suzanne ou Flaubert.
Ainsi, nous pourrions à notre aise rendre Flaubert bandant et Suzanne pétale de rose ou le contraire. Tant pis si cela ne va pas dans le sens de la réalité de sa vie car j'avoue ne rien y connaître. Et pour l'anecdote, au lycée, en première, alors que je venais tout juste d'arriver en France, on étudiait Madame Bovary. Ce fut la pire expérience en matière de littérature de ma vie. Je n'ai jamais pu terminer la lecture de ce livre !

So, so ? Tic, tac. Tic tac ...

 

 

PhY veut les lèvres de Suzanne

Ah, j'oubliai de dire ma plus profonde pensée quant à l'absence de PhY.
Et s'il était en train de se faire une belle moustache Flaubertienne afin de mieux rentrer dans les lèvres du personnage ?

 

 

Re: PhY veut les lèvres de Suzanne

...Et si Phy était parti chercher des couche-culottes, à force de se pisser dessus en lisant tes commentaires O bandante Mizanne?

 

 

Re: PhY veut les lèvres de Suzanne

Aurions nous à faire à un éphyleptique ?

 

 

PhY serait-il la réincarnation de Mirabeau ?

Il faut arrêter de bander pour un rien.

MiZanne ???

 

 

Re: PhY serait-il la réincarnation de Mirabeau ?

Oui. Mizanne.
L'alternative était Sutra, mais nous ne sommes pas du tout dans un univers bouddiste ou soi-disant bouddiste, même si le Dalai-lama est actuellement à Nantes, donc pas très très loin de chez Gustave.

 

 

Re: PhY serait-il la réincarnation de Mirabeau ?

Je crois, très cher leblase que tu confonds un pitipeu, c'est PhY qui n'est pas très loin de Nantes, toute proportion gardée, Gustave était plus près de Rouen... Mais faut-il lever le secret ?



PhY

 

 

Re: PhY serait-il la réincarnation de Mirabeau ?

Quoi? Est-ce à dire que Phy serait le Dalai-Lama?
(Toutes proportions gardées, bien entendu, car rien ne dit qu'il ait lu l'éducation sentimentale entre deux momo-ravioli tibétains- et une Tsampa -sorte de porridge au beurre rance que Suzanne n'est pas prête à bouffer dans ce pays du beurre bien baraté)

 

 

Re: Phy l'Antilope

Bien bien bien, et comme disait Gotainer « la tsampa c’est sympa.. ». Les Tibétains ont le beurre rance et les Bretons le lait fermenté maigre ou lait Ribot mais je ne suis pas le Dalaï-Lama, du moins pas cette semaine car je suis un peu frileux et je ne pourrai pas me balader en ce moment les bras nus sur certaines plages des environs et de plus je n’ai reçu aucune éducation et je ne suis pas sentimental. Par contre je n’ai pas la moindre idée de ce que sont les momo-raviolis ou pourquoi pas les mimi-raviolo. Au fait leblase de mon cœur, j’ai un vélo dans mon garage… Message à caractère promographique.
PhY de Pont

 

 

Re: Phy l'Antilope

T'as un vélo dans ton garage?
Ben je vais m'en acheter un quand je serai grand, moi aussi.
ça me fait penser à un passage de Balzac où (je ne me rappele plus du nom du personnage) le caractère, après avoir englouti deux bourriches d'huitres à lui tout seul, se tape une selle d'agneau.

 

 

Re: Phy l'Antilope

barras du choix : Victor d’Aiglemont, le roi des imbéciles, Horace Bianchon, le docteur, Jean-Jacques Bixiou, le père Blondet, Joseph Bridau, Maître Cardot, César Birotteau, Charles Claparon, Célestin Crevel, Alexandre Crottat, Félix Gaudissart, Etienne Lousteau, Rastignac, Yves Saint Martin… Je trouve que tu es particulièrement porté sur la nourriture en ce moment. Se taper une selle d’agneau, faut vraiment être en manque.



Hé hé hé...
PhY

 

 

Re: Phy l'Antilope

Heu... Faudrait peut-être préciser que ces noms correspondent à des personnages de la comédie humaine, et que tu n'es pas en train de révéler à Mitra la composition de l'équipe de vélo du Club de Pont-xxxx?
A part ça je trouve que Suzanne est vachement mal coiffée


Si tu permets, je te refile l'adresse de mon merlan

 

 

Re: PhY veut les lèvres de Suzanne

Ah les moustaches ! Celle de gustave, celle de guy. Il était une époque où les femmes ne se onnaient qu'aux moustachus

 

 

Re: PhY veut les lèvres de Suzanne

Euh ...
Si tu dis "Dacc" à ma proposition, je ne voudrais en aucun cas être SuZanne.
(Tiens, en écrivant SuZanne, je viens tout juste comprendre blaZou)

 

 

Suzanne raffole des moustaches

Laissons un peu de temps à Phy pour nous revenir . Dans le cas contraire nous demanderons à leblase de faire gustave, toi tu feras suzanne puisque tu aimes les moustachus. Et moi, je ferai des commentaires anonymes. non ?

 

 

Chapeau bas

Je vois. Altruiste, tu ne veux pas que leblase soit écarté du jeux et tu te dévoues. T'es vraiment quelqu'un de bien !

 

 

béret basque

Enfin un compliment

 

 

Re: Chaleur et lumière

Mais c’est pas bientôt fini les excités du viabloga .. Mitra a raison, je me lisse les moustaches en lisant vos interventions éclairées. Aujourd’hui je ne peux pas alimenter votre impatiente envie de poursuivre les infernales aventures de Gusgus & Suzy (j’ai un boulot très prenant qui fluctue en fonction des aléas... c’est ce qui s’appelle une belle excuse) . Moustanomyme est il l’ex anonyme pure ? Anonyme le vrai est-il un ou une entité du nouveau Moustanonyme ? Ou une réincarnation de Guy de Maupassant ? Leblase a-t-il du cœur ? Mitra était très en avance et donc beaucoup  trop jeune, en première, pour saisir toutes les subtilités et la puissance de Madame Bovary... Emma est le personnage le plus volatile et le plus pathétique, Homais le pharmacien est la quintessence de la connerie humaine, Lheureux est l’archétype du fourbe retord, c’est l’incantation de Satan offrant la pomme à Eve. Charles est aveuglé par Emma, trop peureux pour agir, trop coincé pour réagir. Il faut reprendre la lecture, chère Mitra et se laisser embarquer par les moments de grâces de la plume flaubertienne, les grandes envolées lyriques du discours des commisses agricoles, jouissives... Sans parlé de Léon et de Rodolphe le tendre chiant comme la pluie et le queutard champêtre... Je t’assure, reprend le roman
Bon à demain, je dois retourner au chagrin. Vous me manquez aussi.
Révérence
PhY de Pont

 

 

satan et ève

quelle drôle d'histoire

 

 

Re: satan et ève

Tu l'as déjà lu Madame Bovary ?

 

 

Re: satan et ève

Comme toi au Lycée. Je vais suivre le conseil de Phy et le relire. Peut-être à voix haute comme le faisair Gustave dans ce qu'il appelait son "gueuloir". Tout cela semble-t-il pour écouter la musique des mots et régler ses phrases. (j'ai lu ça sur google & co bien sûr, à vérifier donc)

 

 

Re: satan et ève

"Les phrases mal écrites ne résistent pas [à l’épreuve de la lecture à voix haute] ; elles oppressent la poitrine, gênent les battements de cœur, et se trouvent ainsi en dehors des conditions de la vie." Les milliers de feuillets des brouillons, tramés de ratures, devraient également être "écoutés",

"Je vois assez régulièrement se lever l’aurore (comme présentement), car je pousse ma besogne fort avant dans la nuit, les fenêtres ouvertes, en manches de chemise et gueulant, dans le silence du cabinet, comme un énergumène !"


 

 

Re: satan et ève

Super petits bonhommes Gus, j'ai même une petite planète accueillante pour eux deux.



PhY

 

 

PhY eteint la lumière

Je le lirai probablement un jour ... d'ailleurs, j'ai failli le racheter il y a quelques jours.
Mais j'avoue avoir une tonne de retard dans mes lectures:-(

 

 

Re: Pardon, me suis trompé.

Je réalise avec effroi que j'ai noté deux fois L'Ours pages de 16 à 19... J'imagine qu'on ne peut rien y changer...
Trop d'empressement.
 PhY

 

 

Re: Pardon, me suis trompé.

En allant dans le menu administrateur>Contenus>Articles, tu trouveras tous tes articles. Clique sur modifier pour modifier le titre de ton dernier article.
Révérence:-)

 

 

Re: Mitrangel



Merci, grâce à toi tout est à nouveau en ordre.
Fleurs anciennes prises dans un village cher à ton serviteur (et à leblase accessoirement)

PhY 

 

 

Pas de quoi

Att  en tion PHY,
Ces fleurs sont entrain de s'échapper ... tout comme SuZanne d'ailleurs qui s'échappe des bras mourants de Flaubert ... comme un poisson.

 

 

Réclame




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L'Ours & le tuliper, texte original déposé d'après l'oeuvre et la correspondance de Gustave Flaubert.
.
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