S'identifier - S'inscrire - Contact
 

Qui vaut le coup

Je vous recommande vivement
PHOTOSMATONS

Le blog très réussi d'une passionnée
qui vous fera très probablement découvrir
de jeunes photographes très talentueux
et reviendra également sur les plus emblématiques

Pour ma part, découvert cette année
Saul LEITER photographe américain
né à Pittsburg en 1923
SAUL LEITER


Paolo VENTURA Italien
un monde de poésie photographique
sur le coin d'une table.
PAOLO VENTURA


L'OURS & LE TULIPIER : L'intégral.

L'OURS ET LE TULIPIER", texte intégral original déposé,écrit d'après l'oeuvre et la correspondance de Gustave Flaubert.
Pour en lire l'intégralité, aller dans "Archives" puis "Août 2008" et enfin "O4/08/08". puis "Article suivant" au bas de chaque page.

PhY de Pont

 Le trouble est-il proportionnel à la profondeur ?

Note : 2.6/5 (62 notes)

 

Mots-clés :


« Le bœuf est lent… Mais la terre est patiente. "
                                                                      
Dicton sino beauceron

La temporisation et la réflexion seront désormais les deux mamelles auxquelles je m’abreuverai quotidiennement.
 Le 15 septembre, au réveil, l’œil légèrement humecté par les sécrétions inhérentes au repos réparateur, le cheveu indiscipliné, les membres ramollis et la bouche encore pleine d'une langue fort heureusement très amicale, c’est comme chaque jour, le journal matinal d’une station radiophonique nationale qui m’extrait de mon sommeil. 
 
sites.radiofrance.fr/franceinter/em/septdix/index.php   (vers 7minutes 50 du programme)
Les premières mots qui vont accompagner cette nouvelle journée qui s’avance, installent dans ma petite cervelle un doute quand à mes facultés auditives. Effectivement, derrière un raclement de gorge sur lequel on pourrait gloser mais que je prendrai bien soin de ne pas analyser sous peine de faire des associations quelques peu hâtives et susceptibles de m’attirer les pires ennuis, derrière ce raclement mécaniques qui doit être sur les ondes radiophoniques ce que les haussements d’épaules sont à l’image télévisuelle, disais-je, j’entends l’un des pylônes de notre équilibre étatique prononcer cette phrase étonnante :"Gouverner ce n'est pas prévoir, c'est agir". J'attrape mes lunettes et les chausse promptement, La clarté ou plus exactement la netteté soudaine corrobore ma première impression, je suis bel et bien réveillé... La phrase était réelle, dans son contexte propre, étriqué mais propre. Elle n'a pas été extirpée, celle-là, d'une quelconque tirade confuse ou d'un monologue satirique offrant son flanc sans cravate à la controverse diffusée sur le Net, c’est du palpable. 

Les vieilles guenilles, les herbes de la saint Jean sont repoussées dans leurs ultimes retranchements, les paroles ne s’envolent plus, elles sont à leur tour, au même titre que les écrits gravés dans le marbre de la mémoire électronique, disponibles et partageables, les mots aux semelles de plomb ne peuvent plus prétendre à l’envol.

Quelques minutes se passent, peut-être n'étaient-ce que quelques secondes, le temps paraît plus long lorsque le coup a été asséné avec brutalité, et un raclement étrange plus loin, j'entends, toujours prononcé par le limon de la pensée gouvernementale : "Il est toujours essentiel d'avoir un débat (sous entendu parlementaire) avant de mettre en place des textes d'application de loi dont on sait par avance qu'ils ne seront pas opérationnels car ce sont des usines à gaz." 

N'y avait-il pas là, déjà, sans creuser très profond au risque d'être désigné d'un doigt vengeur comme le mineur inconscient qui vient de provoquer d'un coup de pioche malencontreux le coup de grisou fatal, un premier niveau de contradiction flagrant  insupportable ? 
Certes, je ne souhaite pas faire de cet espace un tremplin purement politique, sur lequel chacun pourrait constater de visu à quelle obédience ma sensibilité accorde ses faveurs, mais est-ce trop incongru ou inconvenant de se préoccuper de sa position spatiale au sein de la vie de la cité, de la vie en société ? 

La politique des petits moments de la vie ensemble ne me semble pas être un thème tellement répulsif et nous y prenons tous part. Nous tous, dans nos magazines personnels, modestes ou plus élaborés ... Nos propres posologies. Mitra avec ses petits textes volontairement ou inconsciemment ciselés, suspendus dans le temps de nos lectures et dans l'action comme autant de sautoirs surplombant des gorges provocantes, comme pour en exacerber la profondeur, Tilly par ses clins d'œil du quotidien, qui fige en une photographie poétique et humaniste l'instant furtif qui vient à jamais de disparaître, KB par ses jardins arides longuement et méticuleusement cultivés, arpentés avec sagesse à petits pas babouchés, Ancolie, architecte de notre espace culturel naturel, gardienne en chef des petites et des moyennes bestioles qui nous enchantent par leur extraordinaire beauté et simplicité, sans oublier Leblase, évidemment, qui nous tourneboule savamment les neurones avec l’imprudence du lait qui sur le feu refuse toute surveillance.
Je me suis rasé ce matin là, du 15 septembre,en laissant la protection plastique sur les lames acérées, me demandant pourquoi cela ne marchait pas aussi bien que la veille.Mais au final, je cherche à comprendre car après tout, si le Mahomet de la pensée hexagonale profère, dans la TSF,  de tels propos il faut bien qu’il y ait réfléchi,  je ne suis pas encore tout à fait prêt à être rangé sur le large rayon des imbéciles.
Si gouverner ce n’est pas prévoir, si ce n’est pas réfléchir mais simplement agir, c’est certainement que la réflexion a eu lieu avant, en amont. Ha ! Ça me rassure. Donc les directions, les orientations, les caps qui sont aujourd’hui ceux que prend notre illustre et glorieuse France, ont été pesés, jaugés, examinés, muris, bien entendu. 
Mais alors, la réflexion a eu lieu combien de temps avant l’action ? N’y a-t-il pas des mises à jour, des rectifications ? Des perfectionnements, des améliorations ? Adaptations ? 

Ne vous tracassez donc pas, des professionnels et des collèges de spécialistes dénués de tout carriérisme, de toute velléité de pouvoir, veillent sur votre sécurité, consacrent leur vie à faire de la votre un eden hexagonal.

C'est vraiment chouette d'être enfin rassuré.
 

Commentaires

Bon d'abord: pourquoi cet immense espace en bas de l'article, qui laisse accroire que le bouton "Commenter" n'existe plus, genre il a été bouffé par les petitd veaux ou par les Secrétaires d'Etat, ce qui est appoximativement la même chose?

Ensuite, il est clair (et çanous rassure tous) que tu n'es ni Al Zawayri ni Ben Laden ou fidel Castro puisque disposant de cache plastique sur tes rasoirs, tu n'as pas la barbe. (qu'est-ce qu'il est perspicace ce leblase c'est dingue)

Après ça, il me semble logique que des gens sans imaginaires ni autonomie ne réfléchissent pas ni ne prévoient rien que dalle, assis qu'ils sont sur une ligne idéologique saupoudrée de solutions pratiques (Et cela vaut pour la droite comme pour la gauche) qui les dispense de tout ajustement à la réalité, laquelle a la désagréable qualité d'être changeante.

Ensuite, pour prendre l'analogie routière: autant il est admis que ceux qui sont mis en cause dans des accidents sont ceux qui se reposent sur leurs réflexes (alors que le meilleur réflexe humain oblige à parcourir 80 mètres à 100km/h avant de prendre la décision de freiner) au lieu d'anticiper, on ne s'étonnera pas que des platitudes inconscientes comme celle de "ne pas rélféchir mais agir) -comme si l'un rendait l'autre impossible- soient émises.

Et pour finir, PhY, je n'ai pas confiance dans des gens qui sont déjà au travail au moment où je me réveille! (quoi je suis de mauvaise foi?)

 

 

Re:

je n'ai pas confiance dans des gens qui sont déjà au travail au moment où je me réveille
...Comme les gens de la radio

 

 

Re:

Ben tient ! oui ! Comment ça se fait que cette ligne se retrouve complètement en bas, là bas, tout là bas dans le lointain, au fond du trou ! Je suis consterné par autant de négligence... Vais essayé de réparer en vol, probablement une histoire de sonde quelconque...
Et je suis d'accord avec toi, que des gens aient l'audace de profiter du monde alors que je me prélasse encore au lit, ça me bouleverse.
Tout ces levés de soleil pour une poignée de laborieux qui vont au turbin sans la moindre vergogne, tout ces profiteurs des lumières de l'aube qui se fouent pas mal que toi tu sois toujours dans ton lit douillet. Quelle bande d'égoïstes.

 

 

Sarko comme toi et moi pisse

"La temporisation et la réflexion seront désormais les deux mamelles auxquelles je m’abreuverai quotidiennement."

Tu veux dire que "l
’un des pylônes de notre équilibre étatique" s'est abreuvé d'une seule mamelle : l'action ?
Cher PhY, sans vouloir prendre son partie et sachant que tu travailles "ENORMEMENT", il ne t'arrive pas de te voir plus dans l'action parcequ'il faut faire avancer les choses urgentes et comme il y en a beaucoup qui trainent (les choses urgentes) n'est-ce pas ..
Nous nous voyons tous agir devant l'urgence même si nous savons qu'il vaut mieux prendre le recule et le temps nécessaire de penser aux choses.
Là où il est à plaindre c'est qu'il a choisi ce poste en se disant être capable de parvenir à satisfaire les français.

"Gouverner ce n'est pas prévoir, c'est agir"

Par cette phrase, il prouve qu'il est dépassé par les événements.

 

 

Re: Sarko comme toi et moi pisse

Oui, chère Mitra, j’y avais bien pensé également et c’est du reste la raison de ce paragraphe dans lequel je reconnais qu’il me serait très désagréable d’être placé sur l’étagère des contestataires à outrance. C’est dire combien je mesure la difficulté de gouverner.
Mais l’action devrait être assujettie à un minimum de prévision, du moins faudrait-il qu’on le pense, qu’on nous le fasse croire.. Mais bien évidemment, l’action est primordiale et je ne veux pas te contredire mais des choses urgentes, en ce moment, je n’en voit pas énormément prises en compte… En revanche, des supputations sur l’avenir des clans en place, des positionnements stratégiques individuels des « parachutages », et je le reprocherai à toutes les parties, j’en suis aveuglé. Tiens, une position qui serait claire et qui ne laisserait aucune ombre sur les actions menées, serait le mandat unique. Tu es élu pour 5 ans, tu fais ton boulot sans penser aux 5 années suivantes et tu peux prétendre sans faire rire que tu gouvernes sans prévoir.

 

 

Re: Sarko comme toi et moi pisse

Dès lors qu'on n'est plus au niveau opérationnel (les équipes qui font tout pour qu'une usine tourne, ...) on est sur des postes qui deviennent "politique". Pour conserver ta place, tu es obligé de gérer tous ceux qui veulent te prendre ta place ou de prouver aux actionnaires que tu as fait des fautes graves, ... Autrement dit, tu passes plus de temps à veiller à ce que ta position ne soit pas bafouée que de faire ton propre travail.
Dès que ca dépasse la taille humaine, c'est une embrouille ! Et c'est pire en politique !
Ton ex. sur les mandats à 5 ans ne fonctionne malheureusement pas puisque même s'il n'est plus question que tu sois élu après 5 ans, tu feras tout ton possible de refaire gagner ta couleur politique.

 

 

Re: Sarko comme toi et moi pisse

Bon tu n'as pas tort..Voyons voyons, que pourrait-on faire des hommes et des femmes politiques après 5 années de pouvoir ? Enfin ceux qui parviennent à rester 5 ans du moins. Le cirque, les arènes, les lions ?
J'ai du boulot dans mon jardin aussi... Et mon pauvre pommier qui a l'air complètement mort. Alors ça ! 
Au secours quelqu'un...
Voilà le problème : je voulais tant que mon pommier ressemble à un olivier que je l'ai taillé à la manière de, en lui coupant ces petties fleurs au printemps ! Quel horreur mon pauv' mossieur, faut jamais faire ça ! Et bien je l'ai fait, trop tard pour revenir là-dessus... Cette année, pour me punir, pas une pomme, même pas l'ombre d'une petite feuille et justement, pas d'ombre ! 

 

 

Re: Sarko comme toi et moi pisse

c'est bien fait pour ta poire !

 

 

Re: Sarko comme toi et moi pisse

Oui je le sais, mais c'est pas la peine d'enfoncer le clou. 
Ce qui m'intéresse plutôt c'est un conseil jardinier ou fruitier, car sans cet arbre, le carré zen qui me sert de jardin ne fera plus l'affaire des photographes qui font le siège pour venir y prendre des clichés,( des photos de nu )

 

 

Re: Sarko comme toi et moi pisse

Si de tout l'été t'as pas eu une seule feuille sur ton pommier, c'est qu'il est mort ton pauvre arbre. Tu peux faire venir tous les jardiniers de la terre, même mon préféré, ton pommier ne ressucitera pas. Plus qu'une solution : en replanter un autre. Chez les Croqueurs de Pommes tu trouveras la liste des espèce de ton terroir les mieux adaptées au sol breton et aux bruines salées :-)

Des nus au pied d'un pommier, c'est pas une histoire de paradis ça ? Pas étonnant que ton arbre ait rendu l'âme. 

 

 

Re: Sarko comme toi et moi pisse

Merci de tes encouragements... Mon pommier mort ! Tu m'annonces ça comme ça !
En fait, pour être tout à fait franc et peut-être récupérer un autre diagnostic, pris d'un subit élan de folie, je lui ai coupé ses petites fleurs au printemps (je voulais couper les petites pommes pour ne pas être emmerder quand elles tombent)
Je sais, il me faudrait une psychanalyse ou un traitement... On va penser que vue du Pont on est plus con qu’ailleurs et on aura raison.
Je me frappe la poitrine avec véhémence en signe de contrition. Pom pom pom ;
Un autre pommier ne remplacera pas le mien, trop de chagrin, je mettrai un pin maritime ou un palmier ou un tulipier...

 

 

Si un psy nous lit : Phy voulait-il castrer son pommier ?

Un palmier !! Tu n'aurais pas des envies de Riviera par hasard ? Kitch pour la Bretagne te dirait Aconit.
Un pin maritime ? trop banal en bord de mer :-)
Un tulipier ? Très sombre comme feuillage, à réserver si tu as un grand espace sinon ça va visuellement rétrécir ton carré. 
Connais-tu le Gléditzia, variété sunburst ? C'est de la famille des fèviers, avec des feuilles finement pennées comme les accacias, donc pas de corvée ramassage de pommes à l'automne. Cette variété a une belle couleur vert clair au printemps et illumine un jardin. Le port est à plat et donne très rapidement de l'ombre tout en étant léger.

 

 

Re: Si un psy nous lit : Phy voulait-il castrer son pommier ?

Quel merveilleux outil cet Internet en général et ce blog en particulier... Problème de pommier ? Hop une solution se dégage immédiatement.
Je vais quand même me laisser une chance de voir mon cher pommier se réconcilier avec moi, je ne vais pas profiter de l’hiver pour le débiter en rondelles avec une tronçonneuse.  
Peut-être qu’aux beaux jours, passé les griefs et les maladresses, me fera t’il la joie d’embaumer à nouveau mon carré vert de son parfum léger ?
Merci Ancolie

 

 

Re: Si un psy nous lit : Phy voulait-il castrer son pommier ?

Pour le pommier avec ma révérence à Ancolie : découpez ongles de pied droit à l'aube du vendredi, laisser mariner dans du vinaigre jusqu'au coucher de soleil, retirer du bain et faire sècher sur du bois non ciré puis insérer dans les fissures à la base du tronc, arroser avec de l'eau de rose et attendre.
Pour "Le Timonier", se souvenir que le gouvernement est "élu" pour exécuter les ordres émanant des différents Ordres Dirigeants (sectes, lobbies, mafias, Ordres messianiques, etc.), donc le pantin n'est pas supposé prévoir.

 

 

Re: Si un psy nous lit : Phy voulait-il castrer son pommier ?

Quelle bonne nouvelle ! Et cette merveilleuse recette, quand même assez proche de la « Main de gloire », fonctionne t’elle avec autre chose qu’avec le pommier ? Le pantin ne pourrait il pas également bénéficier des bienfaits de cet élixir ? J’ai suffisamment de pieds droits pour en extraire autant de rognures d’ongles que nécessaire. Et ne pourrait-on pas remplacer l’eau de rose par de l’essence de fissure de tronc ? Il en coule justement à la base de mon bel arbre craintif. Quand à la tente, pour terminer, faut-il qu’elle soit montée ? Si oui, ça ne m'arrange pas car elle est, en ce moment, un peu humide. Ceci-dit, quand une tente est humide, c'est toujours mieux pour les sardines.
Merci cher camarade et ne voyez aucune allusion à quelque section que ce soit. En avant marche.

 

 

Re: Si un psy nous lit : Phy voulait-il castrer son pommier ?

Phy, cela marche avec tous les arbres fruitiers à condition d'avoir le bon pouce au pied, ce qui est ton cas, à ne pas généraliser. Pourquoi toi ? Question de lumière intérieure et de bonté de coeur sans doute, peut être aussi parce que tu sais encore pleurer.
Pour la tente, il s'agit de nos corps et de nos âmes, peu importe qu'ils soient "humides" tant que la joie fuse et que sa chaleur rayonne sans assécher l'eau de nos yeux.  

 

 

Re: Si un psy nous lit : Phy voulait-il castrer son pommier ?

J'ai tout ce qu'il faut où il faut pour me faire pardonner.
Voici un cliché de l'objet de toutes mes craintes sur le sujet de la pomme en l'occurence. 



Et je sais aussi recycler l'eau de mes yeux... Un peu comme un Fremen quoi .

 

 

Réclame




ICI PROCHAINEMENT




Ouverture d'un Musée !

Archives


Mais cliquez nom d'une pipe !

Une galerie de photographies top


Toujours en magasin


Avis à la population !

Creative Commons License
Cette création est mise à disposition sous un
contrat Creative Commons.
L'Ours & le tuliper, texte original déposé d'après l'oeuvre et la correspondance de Gustave Flaubert.
.
Toutes les photos publiées sont originales.