C'est une crise économique, une crise économique on vous dit ! Alors ! Nous on n'y est pour rien, c'est l'économie qui a foutu le bazar. Elle n'a eu besoin de personne l’économie. Quand c'est la crise humanitaire c'est la faute des gens qui sont malheureux, tristes, mal nourris, mal logés ou pas nourris et pas logés, on n'y peut rien non plus. Quand même bon sang. La crise économique la plus forte depuis vingt ans, c'est cyclique les crises économiques… C’est comme les roues de vélo, si tu regardes tourner une roue de vélo, tu n’aperçois la valve que de temps en temps. C’est donc ça une crise économique ? Oui à peu près, je simplifie, mais à peine.
Tout à fait, la crise humanitaire comme tu viens de le voir, n'a rien à voir avec la crise économique. Tu filerais de l'économie à ceux qui sont en crise humanitaire, ils en feraient quoi ? Mais pourquoi j'irais donner de l'économie à quelqu'un que je ne connais pas ? Ne sais pas, je dis ça comme ça, c'est une expression. Donc il en ferait quoi de l’économie ceux qui traversent une crise humanitaire ? Qu'est-ce qu'ils pourraient acheter puisqu’ils n’ont rien à vendre non plus ? Bon, c'est complètement différent.
Mais ce n’est pas tout, des crises tu en as de toutes sortes, ce qui prouve que la crise quelle qu’elle soit a son propre système de fonctionnement autonome. Et rien et surtout personne ne peut interférer sur son déroulement.
Les crises politiques ? Ah c'est beaucoup plus embrouillé. Pour que tu te fasses une idée, une crise politique c'est aussi imprécis que d'entendre le son de quelqu'un qui parle normalement, sans hurler, au beau milieu d'une foule de gens qui discutent paisiblement dans un endroit qui résonne, un hall de gare, un hangar, une classe d'école. Tu ne l'entends pas le type. Et tiens toi bien, même si tu prêtes l'oreille, tu n'es pas capable d'entendre les autres conversations non plus. Le bruit que font les gens qui causent entre eux c'est comme les odeurs. Moi, ça me donne envie de vomir. Ben si parce que prends par exemple l'odeur du melon. Ce n’est plus la saison ? Mais on s’en fout ... Je dis le melon parce que ça me vient à l'esprit, j'aurai pu dire les fraises ou les choux... N'embrouille pas tout non plus. Donc, tu prends l'odeur du melon, c'est génial, pris tout seul, tu as tout dans l’odeur d’un melon, l’odeur de la Provence, le chant des cigales, la lumière du Midi. Comment ça les cigales ne chantent pas ? Tu es sourd ou quoi ? Ne m’interromps pas sans arrêt. Tu prends l'odeur de la menthe, je ne connais rien de mieux que l'odeur de la menthe, je ne te parle pas de la menthe qu'on met dans la limonade pour faire un diabolo. Ah ! Tu es d'accord... Prends le parfum d'un bon gâteau au chocolat... J'en salive. Maintenant tu mets dans une poubelle propre un vieux bout de melon, un morceau de gâteau au chocolat et de la menthe... Au bout de quelques minutes, l'odeur est effrayante. Même si ta poubelle est propre. Alors tu imagines, si elle est sale !
Et des crises comme ça, je pourrais t’en citer des dizaines. La crise de la cinquantaine un autre exemple, tu crois que ça concerne qui ? Ah ! Tu constates comme moi qu'on n'y peut rien. Et les crises sanitaires, tu voudrais les faire reposer sur les épaules de qui ? Des politiques peut-être ? Vas-y, empile des couches, c’est un peu facile, de mettre tout sur les politiques et là justement, tu viens de mettre le doigt où ça fait mal parce que les politiques ils ont tout fait pour la crise sanitaire, des recherches, des découvertes, des résultats. Mais qu’est-ce que tu as à me poser toutes ces questions en fin de compte ? Hein ? Qui es-tu pour soulever tout ces problèmes ? Et la crise climatique, tu en penses quoi hein ? D’où elle vient la crise climatique ? Le réchauffement de la planète, il ne vient surement pas du Doubs ou du Finistère, on se pèle toute l’année. Réfléchis un peu, le réchauffement de la planète vient des pays chauds qui ne savent rien gérer au quotidien, qui gaspillent tout même l’eau potable. Nous on n’y est pour rien. Si tu n’es pas content de ton sort tu dégages, tu rassembles tes valises, tu y mets tout ton fatras et tu retournes dans ta yourte, ta casbah, ton igloo, ta case. Et en passant par la préfecture pour prendre ton ticket de retour, tu n’oublies pas de remplir le formulaire sur l’identité nationale, autant faire d’une pierre deux coups. Hé hé, vais faire faire des économies sur les transports.
Chaque crise a une cause qui lui est propre? Il faut le savoir... Voilà une phrase qui mérite le détour, "il faut savoir que"... Il faut donc tout savoir en fin de compte. Ah tu fais moins le fier…
"Il faut le savoir ... !"
Pauv’ type…
Voxpopuli
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