Qui vaut le coup
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PHOTOSMATONS Le blog très réussi d'une passionnée qui vous fera très probablement découvrir de jeunes photographes très talentueux et reviendra également sur les plus emblématiques Pour ma part, découvert cette année Saul LEITER photographe américain né à Pittsburg en 1923 SAUL LEITER Paolo VENTURA Italien un monde de poésie photographique sur le coin d'une table. PAOLO VENTURA Pour s'y retrouver.
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L'OURS & LE TULIPIER : L'intégral.
L'OURS ET LE TULIPIER", texte intégral original déposé,écrit d'après l'oeuvre et la correspondance de Gustave Flaubert.
Pour en lire l'intégralité, aller dans "Archives" puis "Août 2008" et enfin "O4/08/08". puis "Article suivant" au bas de chaque page. PhY de Pont Philosophie de pacotille...Si parfois on gagnerait à ne pas mettre un pied en dehors du lit, certains matins, il fait quand même bon se lever, je vous le garantis. Ce matin là en fut l’une des plus belles des démonstrations.
Un petit objet qui me tient particulièrement à cœur, profitant de mon lever, venait de se glisser sous mon lit. Ce dernier est très large et récupérer la chose semblait à priori plus compliqué qu’il n’y paraissait d’autant plus qu’une blessure au genou, certes bénigne, venait compliquer l’opération. Au réveil j’avais oublié ce genou meurtris, la nuit et le sommeil constituant, comme chacun le sait, un cocktail à haute teneur réparatrice. Poser brusquement ce genou à terre pour tenter la récupération de l’objet précieux me tira donc inévitablement des hurlements aigus. A cet instant précis de réflexion, plusieurs éléments vinrent embouteiller les rayonnages cintrés de mes circonvolutions mentales et matinales. J’imaginais d’abord avec une stupidité confondante le sort que devait connaître les malheureux des temps révolus, précambrien, Moyen-Âge, Révolution, XIXè siècle, lesquels affublés d’une telle blessure, et en absence de tout antiseptique, se voyaient irrémédiablement et à plus ou moins longue échéance, voués à une douloureuse amputation. Saisissant par l’un de ses coins l’oreiller qui se trouvait à ma portée, je le glissais sous mon genou valide pour éviter la froideur et la rudesse du plancher puis me penchant vers le sol, la jambe blessée maladroitement tendue vers l’arrière, je constatais une nouvelle fois, glissant un regard sous ma couche, l’incroyable distance qui me séparait de mon but. J’étais là, tendu comme un élastique, dans la position du caméléon qui surveille sa proie, arque bouté, agrippé à sa brindille, l’œil rivé sur la cible lointaine. Etait-ce l’afflux du sang dans mon cerveau, l’irrigation soudaine de mes petits neurones ensommeillés, il y eu comme une illumination, une révélation ; plus près de nous, très près de nous, loin des hommes de Neandertal, loin des chevaliers teutoniques, de nos arrières arrières grands parents du XIXe, des poilus de la grande guerre, il y avait là, dans les pays les plus démunis, dans les bidonvilles d’Haïti, de Manille, de Jakarta, dans les taudis du Caire, les karyanes de Fez, dans les favelas de Rio ou de Sao Paulo, dans les Bustee de Bombay ou de Calcutta, les poblas de Santiago ou sous les ponts des autoroutes de nos grandes agglomérations, ici, dans notre bel hexagone, des dizaines, des centaines, surement des milliers d’enfants, de femmes et d’hommes vivant dans le dénudement le plus total, l’insalubrité la plus insupportable, la plus extrême pauvreté et l’isolement absolu. Je me méprisais d’avoir d’abord pensé à nos aïeux lointains plutôt qu’à ces humains misérables et oubliés. Nos hommes d’état sont en dessous de tout, notre société ne mérite pas ce nom et nous ne valons guères mieux si rien n’est organisé pour que cesse cette effrayante réalité.
On commémore aujourd’hui la disparition de millions de soldats ayant pour rien donné leur vie dans des circonstances inhumaines, on réunit à grand renfort de communication des assemblées exceptionnelles pour voler au secours des industriels, des banquiers, des bourses de toute la planète et on confie à un secrétaire d’état dépouillé de toute cassette et de toute crédibilité le sort de milliers de sans abris. On rebaptise précarité la pauvreté, moins mélodramatique, on badigeonne de produits chimiques les poubelles de nos supermarchés afin que personne ne puisse s’y approvisionner… Quel grand pays.
Je me suis relevé depuis, ayant récupéré mon « précieux » à l’aide d’une babouche jeté avec maîtrise et précision, là encore, la différence criante entre l’homme et la bête s’étant majestueusement manifestée, enfin certains oiseaux se servent de brindilles pour extirper la larve charnue de son écorce et des colonies de fourmis élèvent des moucherons comme le paysan du Larzac des moutons.
A chaque pensée sa contradiction.
CommentairesPhY écrit un billet lorsqu'il est blesséJuste avant de partir au boulot (mais je reviendrai pour plus;-) "tendu comme un élastique"
PhY, cette expression est complètement démodée. Aujourd'hui, on dit "tendu comme un string";-)
← élastic string
à mitra : veux tu dire que pht porte un string ? au quel cas il participerait à le délocalisation du textile, ferait travailler des enfants chinois, indiens ou vietnamiens, ce qui aggraverait encote la pauvreté en occident, sans pour cela freiner les inégalités dans ces pays dits émergent. nooooon, je ne peux pas croire cela de phy :-)
← Re: élastic string
Je me rends compte que j'ai publié deux fois le même article ! Quel bazard ! @ Jean
Non mon cher Jean, je ne porte pas de string, quelque fois, lorsque je vais à la plage et afin de ne pas abîmer mon bronzage, je porte ce qu’en Bretagne nous appelons un bout, petite cordelette de couleurs chatoyantes.. Parfois j’agrémente l’ensemble de quelques manilles, l’effet sado-maso est alors parfaitement au rendez-vous et cela interpelle la population locale toujours curieuse des nouveautés parisiennes..
Tu imagines, si les petites mains des pays en voie de développement savaient ce qu’elles fabriquent.. Des strings !
Je ne connais pas cette école d’économistes dont tu parles, mais cela ne me surprend pas outre mesure, je remarque tous les jours qu’il est plus facile de sanctionner les petits délinquants, souvent poussés dans leurs derniers retranchements par des situations sociales ou familiales insupportables que d’imposer un minimum d’humanité, d’honnêteté, de civisme, sans parler d’élégance, à nos supers banquiers, hommes d’affaires et patrons des grandes industries. Là, c’est toucher du doigts les fondements de la science fiction.
PhY
← Je ne défends pas le string
Jean,
← Re: PhY écrit un billet lorsqu'il est blessé
@ Mitra
Démodé, tu veux dire du millénaire précédent. Tendu comme un string ! Je ne suis pas certain d’avoir envie de visionner l’expression, sur la majeure partie des gens que je connais… Je n’imaginerai donc pas ma boulangère en string, ni ma fleuriste, à non, pas la fleuriste, ni la charcutière, surtout pas la charcutière, ni les caissières de ma petite superette, du genre : « Le temps d’un sourire et je suis à vous ». Alors je resterai avec mon tendu comme un élastique. Tu ne m’en veux pas au moins.. ? PhY
← Re: PhY écrit un billet lorsqu'il est blessé
@ Mitra
Démodé, tu veux dire du millénaire précédent. Tendu comme un string ! Je ne suis pas certain d’avoir envie de visionner l’expression, sur la majeure partie des gens que je connais… Je n’imaginerai donc pas ma boulangère en string, ni ma fleuriste, à non, pas la fleuriste, ni la charcutière, surtout pas la charcutière, ni les caissières de ma petite superette, du genre : « Le temps d’un sourire et je suis à vous ». Alors je resterai avec mon tendu comme un élastique. Tu ne m’en veux pas au moins.. ? PhY
← Le coquin;-)
PhY,
c'est surprenant comme la conscience vient à homme...tout ça par la panique créee à la simple idée d'être séparé de son "précieux" portable ne serait-ce qu'un instant;
← Re:
Bienvenue chère Mamz’Elle, je te zieute en silence (comme dirait leblase) régulièrement et je te remercie des ces alarmes que tu branches à notre intention, toi et tes héros du quotidien.
Que font-ils en effet ces politiques que nous mettons en place ? A quel moment basculent ils du « au service du citoyen à je suis the king of th world ? Vaste est le sujet, Amen ! Nous n’en ferons pas le tour ni ici ni aujourd’hui et quand bien même nous parviendrons à cerner totalement le sujet, que pourrons nous y faire ? Le poids du bulletin de vote ne représente décidément plus grand-chose dans ces domaines. Mais chère Mamz’elle où diable avez-vous vu ou plutôt quand avez-vous compris qu’il s’agissait d’un téléphone portable ? Non, quand je dis précieux, je suis à des années lumière de penser à un téléphone portable. J’en ai un, d’ailleurs qui n’en a pas, mais ce n’est pas le précieux auquel je faisais référence. Mon téléphone portable est un objet parmi tant d’autre, que je considère à mon service et non le contraire, là je n’ai pas peur de me lâcher. Je ne m’étendrai pas non plus sur le fameux « précieux » de mon petit texte, il faudrait alors que nous nous plongions dans les arcanes de la psychanalyse et je n’y suis pas non plus préparé.
Sujet délicat... Mais peu importe je te rassure, je me passe de portable sans problème et dieu merci je n’en ai pas besoin pour constater les malheurs et les injustices du monde et d’en souffrir. Quant à ton idée d’organiser une journée sans le portable, ce serait vraiment génial, et cela viendrait rejoindre toutes les journées qui émaillent notre beau calendrier républicain en appuyant là où ça fait mal : la journée des secrétaires, des grands-mères, sans cigarette, la journée des fesses, oui, ça existe et surtout la magnifique journée de la femme… ! Ironie j’écris ton nom. A bientôt Mamz’Elle
PhY de Pont
← Re:
Cher Phy de pont,
← te fache pas mamzelle
Sois bonne, ne decourage pas notre hote !
← Re: te fache pas mamzelle
← moi moi je sais mamzelle
> mais quel est ce mystérieux objet qui rend aussi clairvoyant?
← Re: moi moi je sais mamzelle
Bon sang mais c'est bien sûr eblouissante Tilly !
← oh doudou dis donc
Merci mamzelle, tu sauves mes nuits à venir.
← Re: oh doudou dis donc
Alors, chère Mitra, tes insomnies guettent encore à la porte de ta chambrette, ce que je qualifiais de « précieux », en référence à Tolkien, n’est ni un Doudou, quoique ça puisse s’en approcher, ni et surtout pas un téléphone portable. Quoique je le répète, je trouve, s’en en être l’esclave, que les portables sont très utiles. Et que Mamz’Elle, que par ailleurs je respecte considérablement, a tiré de son amalgame précipité des conclusions me concernant qui sont à la limite du mépris que tu trouves, chère Mitra, consécutivement réjouissant et excessif. Mais savourant le ton goguenard qui fait les riches heures de nos pages respectives, (là j'aurai bien dessiné un truc à la manière de Fix, pour vous faire sourire), je fais semblant de ne pas prendre ombrage de l'insupportable intolérance qui semble parfois régner, non c'est un peu fort, prédominer est plus approprié, à travers nos effusions ou nos analyses, je me mets dans le panel, ça aidera la pillule à glisser.
Bon, comme le disait le grand poète normand, on ne va pas non plus en faire un fromage.
Ce qui est magique, dans ces blogs que nous construisons, c’est la propension exacerbée que nous avons à rebondir, d’après un simple petit article, billet, mot d’âme, de rien du tout, dans des directions que rien ne laissait entrevoir à l’origine. Mais, c’est comme ça, le dur univers Viablogesque.
Pour revenir un très bref instant sur ce satané téléphone portable, il serait bon, à contrario de ce que disait Mamz’Elle, d’organiser pour lui une belle journée de reconnaissance nationale, et pourquoi pas de profiter de l’une de ces soporifiques soirées des Oscars ou plus « létargifiantes » encore soirées des Césars pour remettre un prix d’honneur au téléphone portable,
« Le prix du meilleurs rôle pour un portable dans un film de fiction est attribué à : » Là je vous laisse mettre le titre du film en question car que deviendrait notre cinéma, nos séries télévisées sans ce héros des temps modernes qu’est le téléphone portable hein ? Je vous le demande..Qui donne la réplique à Léonardo, Bruce, Clint, George, consciencieusement et sans l’ombre d’un cachet.. ? Qui ?
Je rajoute, Demi, Jessica, Sigourney et Gwyneth pour ne pas être taxé de machiste...:-)) PhY de Pont
Je mets tout aujourd’hui, j’ai des envies de noblesse !
← Re: oh doudou dis donc
Justement, qu’est ce que tu appelles un acte manqué ? Et qu’elle est cette gaffe pointée du doigt ? Est-ce parce que j’ai répondu à Mitra sur un commentaire posté pas Tilly ? Est-ce grave docteur, dois-je consulter ?
PhY
← Confusionnant
PhY,
← OOOooooo la gaffe !!! - ou l'on voit PhY s'enferrer
> Mais, c’est comme ça, le dur univers Viablogesque.
"Nos hommes d’état sont en dessous de tout, notre société ne mérite pas ce nom et nous ne valons guères mieux si rien n’est organisé pour que cesse cette effrayante réalité."
← Re: Du vrac !
@ Mitra
A te voilà, j’ai confondu… Quel âne. Non, je n’avais même pas mal, je prenais juste l’exemple de ce petit bobo ridicule et du manque de réalisme dont nous faisons si souvent preuve. L’histoire du truc tombé sous le lit était un grossier ciment mal gauchis destiné à construire ma petite histoire sans avenir. J’ai un peu vivement réagis à l’intervention de Mamz’Elle dont c’était la première visite home, j’ai pensé que sa remarque était au premier degré. Et puis ensuite, je me suis surpris à penser que le parfum du scandale pouvait attirer du monde à la boutique. Peut-être n’ai-je pas percuté la note d’humour ? Ceci dit, quand on a besoin, à l’issue d’une phrase, de préciser que c’en est, je vois deux solutions :
1) Celui à qui il s’adresse est un véritable parpaing
2) Faire de l’humour est une chose, y parvenir à chaque fois en est une autre.
Mais souvent le premier contact est un peu compliqué, et il s’en trouve plus abouti ultérieurement, je suis bien passé à côté des Mémoires d’Hadrien à la première lecture, Marguerite Yourcenar est devenu l’une de mes préférées à la seconde.
Justement, à propos d'Obama, je suis ravi qu'il soit parvenu à se faire élire Maître du Monde, c'est vrai qu'il y a un vent d'optimisme dans le paysage sordide de la politique en général, mais j'espère qu'il sera à la hauteur de son immense tâche, parce que si il se plante, on n'est malheureusement pas près de revoir un noir à la Maison Blanche.
Bon allez, rien sous le lit ? je vais me coucher.. PhY
← Re: Du vrac !"Ceci dit, quand on a besoin, à l’issue d’une phrase, de préciser que c’en est, je vois deux solutions : 1) Celui à qui il s’adresse est un véritable parpaing
2) Faire de l’humour est une chose, y parvenir à chaque fois en est une autre."
z"avez raison , monsieur Phy, quelle prétentieuse cette mamz"elle!
← Re: Du vrac !
Revoilà cette chère Louise C. justement, je pensais fortement à elle concernant cette histoire de chose précieuse égarée sous le lit, et me revenais à l’esprit la description par Flaubert des pantoufles de sa chère Louise Collet qu’il conservait amoureusement : « ces deux petites choses en plumes de cygne légèrement tachées de sang.que je chéris plus que tout en ton absence » D’où provenait ce sang ? (Pas de qui, on le sait).
PhY
← Re: Bas les masques !
Alors, Louise C. & Mamz'Elle seraient les deux facettes d'une même entité, Batman et Bruce Wayne, Superman et Clark Kent, Dc Jekyll et Mister Hyde ? Non, pour les derniers ça ne marche pas car l'un des deux est monstrueux et c'est loin d'être le cas pour Mamz'Elle et Louise C., qui me fait toujours penser à Madame Louise Collet... Flaubert à Louise C.
← Re: Bas les masques !
« Je me suis creusé mon
← Re: Bas les masques !tiens tiens cela rappelle l'attitude d'un celebre ours corse (enfin pas un vrai corse mais surement un vrai ours) dont la celebre ex-idole-yeye de femme parle beaucoup en ce moment (leblase dit que le mec lui sortait par les trous de nez, alors...)
← Re: Bas les masques !
Je vois bien qui tu veux dire, et pour ma part, sa femme, sa relative absence et son silence font plus pour le personnage que l’œuvre accomplie. Mais j’évoque un sujet que je ne connais pas du tout, j’étais beaucoup trop jeune, à l’époque, pour conserver un quelconque souvenir de cette période... :-)))) Et si leblase pense que c’est un con ! Crac Boum Hue !
PhY
← Re: Bas les masques !
Effectivement, malgré tout l’amour qu 'il lui porta, Gustave ne fut pas toujours très tendre avec sa belle maîtresse Louise Collet. Il craignait autant le bouillonnement qu’elle personnalisait, que le regard qu’eut porter sa mère sur elle. Comble de l’ignoble, à son retour du voyage en Orient, Louise se précipita à Croisset pour retrouver son amant, elle se présenter à la porte de la maison mais il ne la reçut pas, il lui fit simplement dire qu’il la retrouverait plus tard, le soir, dans l’auberge du village. Quand on imagine ce que représentait à l’époque le trajet Paris – Croisset, on ne peut que frémir. Mais voilà, c’était Flaubert et c’était Louise Collet, quand on rassemble ainsi des substances instables, il ne faut pas s’étonner que se produise l’explosion. Je ne suis pas sûr qu’il voulu préserver sa solitude, c’était plus, il me semble, pour maintenir à son plus haut niveau la concentration qui lui était nécessaire pour écrire. Chaque ligne était une épreuve, un « pensum ». Serais-je en train d’essayer de l’excuser ?
Et, je le dis tout bas pour ne pas qu’on nous entende, la fureur de la belle au lit l’effrayait quelques fois : « Elle espère le feu qui brûle, qui éclaire, qui assainit l’air et redonne la vie. Désolé Louise, je ne suis qu’une pauvre lampe de nuit dont la mèche rouge pétille dans une mauvaise huile toute pleine d’eau et de poussière. »
Depuis le temps que Flaubert occupe la plus grande partie de ma table de nuit et que ne parviens pas malgré tout à le cerner complètement..
PhY
Qu'est-ce qui peut bien cogner les genoux?
PhY, cet organe immense qui fait de nous des hommes, des vrais!
← Re: Qu'est-ce qui peut bien cogner les genoux?
Parfaitement, cette jolie maman goguenarde qui se tord les mains plaisir, qui a eu un prix de gros sur le rouge à lèvre et sur le Stéradans et qui semble dire, à la manière des mères juives : « Mon dieu qu’il est beau mon fils, qu’il est facétieux aussi, quelle belle carrière il fera dans le monde du silence ! » est effectivement ma maman. Mais c’est elle Michèle, le Monsieur, à l’arrière, c’est son nouveau gigolo, un ancien trader de la Caisse d’Epargne
Que Saint Bertulphe grand protecteur du paganisme débridé nous vienne en aide, si le type en arme, inséré dans ton commentaire révélateur, doit se servir de son truc long et dur en urgence, j’ai peur qu’il ait du mal à se démêler les doigts. Les deux mecs dans le fond on l’air complètement terrorisés...
Je ne dirai jamais, sauf sous la menace de la torture, ce qu’était en fait le truc qui avait glissé sous le lit. Jamais !
PhY
← Re: Qu'est-ce qui peut bien cogner les genoux?
Ça, c'est le truc avec lequel tu attrapes les mecs au passage?
← Re: Qu'est-ce qui peut bien cogner les genoux?
Les mecs ? Quels mecs ?
← Re: Qu'est-ce qui peut bien cogner les genoux?
Se peut-il qu’il y ait une quelconque allusion ?
On ne voit plus le propriétaire de l’outil, le plancher serait il un peu glissant ?
PhY
← Re: Qu'est-ce qui peut bien cogner les genoux?
Toi et leblase, vous ne vous ennuiez pas avec vos allusions de la vraie vie ! Moi, comprends pas grande chose et puis pas le temps d'aller chercher comme le vieux bon temps où je m'instruisais en lisant leblasedotnet ... à croire que j'ai perdu la foi en leblase !
← Re: Qu'est-ce qui peut bien cogner les genoux?
Saint Bertulphe est un grand saint, trop souvent délaissé d'ailleurs. As-tu entendu Ben Oït le mentionner une seule fois depuis qu'il s'habille en blanc? Non, hein? Personne en se souvient de Saint Bertulphe, et d'ailleurs mon estimé camarade barbu sur la photo n'aimerait pas trop que je lui cause ni de Bertulphe, ni du paganisme.
← Re: Qu'est-ce qui peut bien cogner les genoux?
Pour 2009, je vais entreprendre de lancer une campagne nationale, à laquelle toutes et tous seront conviés, pour réhabiliter les saints oubliés ou disparus. Hier la lumière était faite sur saint Bertulphe aujourd’hui je vous invite à vous recueillir à la mémoire de saint Polycarpe, lequel polycarpe était également l’un des pseudonymes de mon cher Flaubert.
Quand à l’association que tu fais, cher leblase, entre Salammbô et « un joujou long et dur », pour moi, en dehors de son glaive ensanglanté je ne lui vois rien pendre d’autre. Salammbô me fait également penser à ces petits choux légèrement caramélisés et fourrés à la crème pâtissière aromatisée au kirsch, mais là, je m’égare.
@ Mitra, Je ne sais pas si adresser ses félicitations à un être humain qui possède un « doudouli » si conséquent qu’il peut le mettre sous le lit pendant qu’il se repose au dessus est le meilleur service à lui rendre. Peut-être que les coordonnées d’un bon élagueur ?
PhY
← Re: Qu'est-ce qui peut bien cogner les genoux?
Non PhY, nous n'allons pas élaguer ton instrument de plaisir, ce serait crime contre ta compagne.
← Re: Qu'est-ce qui peut bien cogner les genoux?
Me géolocaliser…
Bien essayer Mitra, Pont l’Evêque doit être une très jolie ville mais ça doit trop sentir le fromage pour moi.
Rappelle toi, l’Ours et le tulipier, Gustave disait :
" Si j’ai fait la confusion au retour de cette syncope, je sais bien que Julie c’est ma bonne nounou, celle qui parcourt la mappemonde de son gros doigt usé pour trouver la maison de son neveu, qui croit que la Havane est une terre de l’autre côté du fleuve, à la sortie de Pont l’Evêque, peuplée de nègres qui cherchent, en permanence, leur route à travers la fumée de leurs cigares. »
Mais quelles injustices veux-tu infliger à ma pauvre collection de bouquins de Flaubert ? Des coups de canne ? Des échardes de plancher sous les feuilles ?
PhY
← t'es doux ?
aieee aieee mitra va pas confondre les ponts normands d'avec les bretons.
← Re: t'es doux ?
Il n’y aura pas une information complémentaire concernant mon Pont que l’enjambe tous les soirs pour rejoindre ma tanière.
Si je m’étais trahi, Tilly, c’est donc que tu avais ourdi !
C’est vrai que jean sonne bien Normand avec sa parfaite maîtrise de Maupassant, on imagine notre camarade blogueur vendre sous le manteau, dans tout le fertile bocage, sa fine et son brûlot et couver quelques beaux gros œufs sous sa couette.
Mitra on le sait, c’est plein ouest !
Mamz’Elle j’sais pas bien, peut-être l’Angleterre, Londres, pourquoi pas ? J’ai remarqué un pigeon de ses connaissances posé vers Buckingham Palace.
Leblase, je verrai bien un pays étrange, entre les grandes forêts pleines de bruits d’oiseaux de la Malaise et les plaines Kasakh, figées et battues par la pluie. J'imagine bien leblase, petit bonhomme légèrement potelé avec un bonnet de laine andin qui lui tombe sur les yeux. Il va bien nous trouver une photo pour cette description, moi je ne voyage pas assez, trop vieux !
Tilly parisionno-bretonne, comme de bien entendu. Mais bretonne du sud ???? Au sud de Nantes ? là où les viticulteurs coupent le Gros Plant avec de l’huile d’olive ?
En fin de compte il n’y a que 5 personnes qui se retrouvent parfois sur mon tout petit blog.
PhY
← Re: t'es doux ?
Ah non, effectivement, ils ne tournent pas dans le sens londonien.
Toits plutôt plats, tuiles légèrement vernissées, sont-ce des statues romaines ? C’est l’hiver, ou peu s’en faut et le climat semble clément, doux, l’air paraît sec, les platanes sont majestueux... La Provence vraisemblablement. Aix, Arles ?
PhY
← Re: t'es doux ?
Oui, il paraît !
Je savais que Louise Révoil-Colet était née à Aix-en-Provence, elle voulait suffisamment quitter sa province et elle en a suffisamment parlé, surtout en épousant Monsieur Colet, je ne savais pas en revanche à quoi ressemblait Aix-en-Provence, d’où mes hésitations.
Mais connaître des détails sur Louise Colet m’intéresse au plus haut point, si tu en possèdes évidemment.
Merci
PhY
← tilly et mitra font semblant de ne pas suivre
Mais qui a dit que j'étais normand ! J'ai du parler de la manche. "Emmancher" ça commence bien avant la normandie pour les marins
← Re: tilly et mitra font semblant de ne pas suivre
oh mais je le reconnais, c'est Father O'Day (l'abbe Ben O'Day) !
← Re: tilly et mitra font semblant de ne pas suivre
@ Jean
← Re: Mitra Arthus Bertrand
Voilà voilà et ça, c'est Miss Pont Croix, capitale du Pays Capiste, c'est à dire du Cap, Cap Sizun en l'occurence.
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