Mots-clés : Barack Hussein Obama - Américains
Le peuple américain s’est rassemblé pour mettre Barak Obama à sa tête, à la Maison Blanche.
C’est bien pour la communauté noire, pour les communautés noires du monde entier, pour les communautés en général qui se prennent à penser qu’avec persévérance, l’inimaginable pourra désormais se produire.
En élisant Obama, ils ont redonné au peuple noir sa fierté et une certaine forme d’espoir qu’il mérite. Reste à espérer qu’au-delà de la couleur de la peau de leur prochain président, ils ont placé à la tête du pays le plus compétent des dirigeants, celui qui leur offrira la possibilité d’élever la grande nation à la place qu’elle a amplement perdue depuis une décennie.
Depuis tout petit, j’ai toujours pensé que les américains des Etats Unis étaient les descendants d’une expédition d’extras terrestres venus sur terre pour fuir les exactions des intégristes de leur propre planète située, selon mes calculs, dans la constellation Bé5H32 du Verseau.
Car ils sont vraiment incroyables ces américains ; ils savent monter à cheval en tirant des coups de pistolet et en zigzaguant entre des troupeaux de bisons en furie, ils peuvent cracher à 4 mètres dans un récipient de cuivre placé au pied d'un comptoir. Dans certains des états de leur belle nation, on ne peut pas jeter vingt pierres en l’air sans qu’elles ne retombent chacune sur une église de confession différente. Que les chapelles poussent comme des jardineries, avec à leur tête des pasteurs en forme de vendeurs de voitures. Qu’il ne se passe pas une journée sans que les agents du FBI ou des Forces Spéciales pénètrent dans nos salons par l’intermédiaire de nos petits écrans plats et que le drapeau des Confédérés flotte toujours sur de nombreux bourgs des états du sud...
Dans mon imaginaire de petit garçon, les Américains étaient tous des mutants jouant en permanence dans des films ou des séries de télévision. Ils conduisent en discutant avec les passagers sans jamais regarder la route, leurs voitures merveilleuses, en forme d'aéronefs et longues comme des jours sans pain peuvent faire crisser leurs pneus aussi bien en prenant un virage un peu serré qu’en faisant un simple créneau dans une avenue dégagée.
Les américains savent en permanence où ils se trouvent, géographiquement parlant. Ils ne se déplacent pas à gauche ou à droite, comme vous et moi, mais toujours vers l’un des quatre points cardinaux. Vous faites tourner un américain sur lui-même pendant vingt cinq minutes, les yeux bandés dans une tour de 130 étages, vous le libérez brusquement et vous partez en courant, il saura parfaitement où il se trouve et vous l’entendrez annoncer sans hésiter que la sortie se trouve au nord et que vous venez de vous échapper vers l’ouest. Ils possèdent un véritable don, ils ont, comme les pigeons voyageurs, une boussole magnétique dans la cervelle.
Les Américains connaissent par cœur des pans entiers de la bible, peuvent retrouver la phrase exacte dans le verset, le psaume la ligne, le mot qui convient.. Vous prenez n’importe quel pousseur de vaches dans le Wyoming, vous lui dites : « Lève-toi, viens au milieu. » Il vous répondra illico : - Evangile de Marc, chapitre 3-3… Vous n’en revenez pas, vous vous grattez le menton, dubitatif, et bien reprenez l’expérience et lâchez froidement, l’air de rien : « Mais avec quoi saler, si même le sel est dessalé ? » Mathieu chapitre 5-13 vous assènera t’il en vous crachant sur le bout des bottes. Ah ! Je vous l’avais bien dit.
Etranges, ils comptent sur les doigts de leur main en commençant par l'auriculaire et j'ai essayé, franchement c'est moins facile.Plus fort encore, Ils sont parfaitement capables de retrouver le nom d’un poète natif du fin fond de l’Idao rien qu’en entendant le début d’un quart de vers bredouillé dans la pénombre d’une cave sordide, surtout les flics des sections criminelles.. Fortiches !
Capables du meilleur et du pire, il influence d’une façon ou d’une autre le reste et la planète, inventant tous les jours et simultanément la maladie et le remède, chapeau ! Ou plutôt Stetson…
Allez, souhaitons bonne chance au sénateur de l’Illinois Barak Hussein Obama magnifique 44è président des Etats Unis.
Capitale de l'Etat de l'Illinois : Springfield. Méfions nous quand même c'est là qu'habite l'incroyable Homer Simpson.
EDIT : Bien entendu, comme Tilly vous aurez rectifié : Barack et non Barak. C'est comme si on avait écrit Faubert (épicier, rue Richelieu) au lieu de Flaubert.
PhY de Pont
Voxpopuli
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