S'identifier - S'inscrire - Contact
 

Qui vaut le coup

Je vous recommande vivement
PHOTOSMATONS

Le blog très réussi d'une passionnée
qui vous fera très probablement découvrir
de jeunes photographes très talentueux
et reviendra également sur les plus emblématiques

Pour ma part, découvert cette année
Saul LEITER photographe américain
né à Pittsburg en 1923
SAUL LEITER


Paolo VENTURA Italien
un monde de poésie photographique
sur le coin d'une table.
PAOLO VENTURA


L'OURS & LE TULIPIER : L'intégral.

L'OURS ET LE TULIPIER", texte intégral original déposé,écrit d'après l'oeuvre et la correspondance de Gustave Flaubert.
Pour en lire l'intégralité, aller dans "Archives" puis "Août 2008" et enfin "O4/08/08". puis "Article suivant" au bas de chaque page.

PhY de Pont

 Et voilà !

 

 


A chaque saison ses modes, à chaque génération ses phrases cultes, du moins j’imagine, qui envahissent les conversations et leur donnent, depuis les cours de récréation jusqu’aux cœurs des salons où naissent les tendances, un petit goût amer de disette stylistique.
En terminant il y a quelques jours, les « Souvenirs littéraires » de Maxime Du Camp, lequel partagea, durant de long mois, avec Gustave Flaubert l’enivrement des voyages exotiques et au côté de Louis Bouilhet les heures sombres et les moments d’ivresse de l’immense écrivain, je pensais qu’il était décidemment bien difficile d’être une fragile silhouette se donnant, en vain, tout le mal du monde pour gravir, dans l’anonymat, l’ombre et la fraîcheur une infranchissable montagne.
Ces compagnons de Flaubert qui avaient des velléités d’écriture, des ambitions de consécration littéraire devaient vivre des affres terribles à évoluer dans les remous inconstants, tumultueux et géniaux de leur imposant compagnon de Croisset. Il en reste des écrits émouvants, des souvenirs poignants pour qui admire l’auteur, justes (Flaubert s’est tellement battu pour tenter de faire éditer et jouer les pièces de Bouilhet), soignés, des textes qui trottinent dans les pas du géant et nous aident à le comprendre, à s’en approcher et à sentir combien la proximité des colosses freine les ardeurs les plus légitimes et accentue la détresse créatrice et la frustration des auteurs en mal de reconnaissance, de publication, d’épanouissement.
Mais ce soir, faisant fi de ces palpitantes élucubrations littéraires, et profitant d’une rare soirée de liberté professionnelle, je me convaincs, non sans peine, de m’asperger d’une légitime dose de culture mi-théâtrale, mi-télévisuelle et je m’installe, à l’invitation du dernier des Mitterrand, devant mon écran plat, prémonitoire…
Sur un fond constellé d’étoiles de pacotille Molière est là, du moins son buste, derrière sa fine moustache, figé dans une dorure bon marché, le rictus surplombant la fossette, semblant s’emmerder comme une corniche directoire, comme une cariatide que la crampe menace. Molière ne fait pas semblant de s’emmerder, mais pas seulement, il souffre à chaque phrase, à chaque mot à chaque plaisanterie affligeante d’une profession qui se réclame de sa progéniture et qui caricature dans de la confiture émotionnelle l’essence même de la culture hexagonale.
Les bafouillages du maître de la villa Médicis et ses liaisons fatales déclenchent les applaudissements frileux et complaisants de plusieurs rangées de fauteuils sur le dossier desquels les organisateurs ont peint les visages de nos acteurs les plus emblématiques et les plus improbables, l’atmosphère est angoissante. 
Le verbiage des récipiendaires qui se succèdent sous les feux de la rampe atteint les sommets prévus. Les remerciements pleuvent comme des hallebardes, on récite des palanquées de noms propres totalement inconnus, les applaudissements crépitent aux oreilles des vieux acteurs dont la voix chevrote sous l’émotion comme crissent les gravillons humides dans les allées du cimetière de la roue qui tourne. 
Imaginons le même déchainement de gratitude, la même volonté de reconnaissance à l’issue d’un repas moyen, dans un restaurant de seconde zone. Le maître d’hôtel monte sur une table, à peine l’addition sèche et ainsi commence la fastidieuse litanie des congratulations professionnelles :
Merci, voilà, voilà, merci, qui qui voilà, exactement, puis s’égraine maintenant les noms des inconnus qui ont, voilà participé, au succès de cette magnifique soirée, J’appelle notre chef Lucien François ainsi que tous les membres de sa brigade, Michel Lagargie décorateur des viandes, Isabelle de Fontenoy régisseuse crudités, Claude Parigis maquilleur poisson, Paul Eclair éclairagiste des pâtisseries, Fatima Harbois chef saucière, Jean Lou le Douas deuxième commis à la découpe du persil, Alain Garacco et Rachel Jouandel qui m’a fait l’immense honneur de rencontrer Homar Hadjoui, notre plongeur, sans oublier Francis Aledebert deuxième maître d’hôtel, Louis Levotre notre spécialiste du découpage canard, Christian Le Goff responsable du plateau des fromages et Roland Frigidaire, Louise Colin Mayard et Bruno Salpitre, nos stagiaires sans lesquels ce service n’aurait pas pu avoir lieu.
Vous n’avez pas assisté à la énième nuit des Molières, vous n’avez rien perdu.

PhY de Pont

Commentaires

C'etait a chier a jeter comme d'hab, j'en conviens avec toi. Meme les robes du soir etaient moches. C'est la mode du vertugadin porte facon chausses sur collant ou jambes nues, genre de barboteuses en bouillone, plumes, volants, beurk.

Du coup les jolies, les fraiches, les natures ont eu la victoire facile.
Deux, pas une de plus...Zabou Breitman et Sarah Giraudeau.
(elle t'a pas touche la petite, avec sa chanson de Dabadie sublimement interpretee ? D'accord ca venait comme les cheveux sur la soupe rapport au theatre, mais elle etait bouleversante la mignonne. Dommage aussi les gros plans sur les visages de papa et maman attendris, mais bon il est bo le papa)

 

 

Re:

Oui, c'est toujours beau le regard d'un papa qui regarde sa fifille chanter; danser, jouer la comédie... Mais je ne sais pas ce qu'est un vertugadin. Alors certes, je pourrai pianoter sur Internet pour en trouver la définition à la vitesse de l'éclair, mais alors il n'y aurait plus de communication.

PhY

 

 

Re:

C'était un appareil arrimé à la taille pour faire bouffer la jupe et paraître la taille plus fine...
La version contemporaine haute couture fait l'effet d'une bouée portée autour de la taille.

 

 

PhY,
ça c'était un texte!
De la belle écriture mon bon, dont la lecture aurait fait mourir de honte Frédéric M. s'il avait la taille nécessaire pour éprouver cet étrange sentiment. (Je suis peut-être un peu sévère avec lui parce qu'on ne s'est jamais entendu, mais c'est sincère: à ce lécheur de couronnes je préfère Stéphane Bern, faut dire, qui au moins a de l'humour).
Je n'ai pas besoin d'avoir vu (d'ailleurs je n'ai jamais besoin de voir) cette pénible démonstration de sentimentalisme autogratifiant professionnel à deux balles pour comprendre très bien ta déolation. Mais je me réjouis de la qualité de tes mots.
(contrairement à ce que tilly te dit, un vertu gadin, c'est quand tu te prends un gadin dans la vertu;-)

 

 

Re:

je uppoe que par déolation je voulais dire désolation?

 

 

Re:

C'est donc ça tous les bleus qui fleurissent sur ma peau juvénile.
Mais bien que cela ne soit pas le sujet du billet, le terme "vertugadin" ouvre quand même bien des perspectives, il faudrait pour la joie des plus jeunes et donc des plus curieux d'entre nous en apporfondir le sens.
Je voudrais mettre quelques illustrations, comme d'habitude, pour rendre mes réponses plus joyeuses, mais actuellement, je n'ai plus d'appareil photo. Une vraie épreuve mais je sens que tout va s'arranger prochainement.
Et vive les défliés (bleus)... comme on dit en Bretagne le jour du premier mai.

PhY 

 

 

C'est toi sur la photo ?

PhY,
Depuis que j'ai commencé à bloguer, j'ai arrêté de regarder la télé.
Maintenant que j'y suis moins, j'ai recommencé à regarder les émissions de télé.
La M6 est carrément décevant entre les émissions où ils vont chez les gens pour nettoyer leurs appartement et les émissions star de musique, c'est terrible.
Il n'y a que Arte qui est tout le temps intéressant.

 

 

Re: C'est toi sur la photo ?

C’est vrai qu’actuellement, il y a, il me semble, une petite baisse de régime dans le petit cercle de nos blogs respectifs, chacun a probablement ses bonnes raisons, la chronophagie qu’implique les blogs étant l’explication la plus plausible, mais peut-être pas seulement, allons savoir ? Pour ne rien cacher, le travail m’absorbe énormément, mais tant mieux, j’en ai, et aussi la préparation d’une expo de photos (c’est ma passion) sur le thème de New York, la ville m’a bouleversé. A ce titre, j’ai parcouru deux trois choses sur la vie de Viabloga concernant les diaporamas d’articles, en existent-ils aussi pour les photos, où peut-être devrai-je opter pour une forme plus photographique de blog, cela me permettrai de mettre l’expo en ligne en parallèle avec l’expo grandeur nature.
Concernant la télé, quand je la regarde, je zappe beaucoup, la télé reste un outil formidable sur lequel il faut cependant garder la main prudemment. Et puis il y a la lecture, tous les soirs une petite dizaine de pages minimum, pour garder la forme, et plus les veilles de week-end. En ce moment c’est Voyage au bout de la nuit de Céline que je n’avais jamais lu... Il faut bien commencer un jour.
PhY

 

 

Ohhh qu'il rentre tard du travail !

Isabelle a fait ue photo blog avec Viabloga.
J'avoue que je ne sais pas comment elle s'y est pris cette GRANDE DAME:-D
N'hésite pas à lui envoyer un petit email (tout y est dans sa page profil de viabloga.

 

 

Re: C'est toi sur la photo ?

c'est une bonne période pour lire céline : irak, platoon, les patriotes, la nation,  les "veaux"",  les intouchables, les planqués,les trimards, les féroces,  le rêve-cauchemar américain,les clandestins , la quarantaine , l'afrique... bonne lecture (à mon avis , tu devrais exploser ton score de 10 pages le soir :-)

 

 

vive la france

étonnant non ?

nord-éclair


"Hier, dans la matinée, 267 Tourquennois ont reçu en mairie la médaille du travail. L'occasion pour le maire de réhabiliter la valeur travail en ces temps de « bourrasque économique et sociale ».

La foule des grands jours était conviée hier, à l'étage de la mairie, pour la traditionnelle cérémonie de remise des médailles du travail. Cette année, 267 Tourquennois (Lire le détail ci-contre) - dont 71 médailles d'argent (20 ans), 69 de vermeil (30 ans), 73 médailles d'or (35 ans) et 54 médailles grand or (40 ans) - l'ont reçue des mains de la municipalité, en présence des élus.
En cette période de « bourrasque économique et sociale », le maire, Michel-François Delannoy, a eu une pensée pour « ces milliers de travailleurs qui viennent grossir les rangs des demandeurs d'emploi ». Également pour les jeunes, dont « les chiffres du chômage sont catastrophiques ».


« Dans cette tornade, il y a déjà une leçon à tirer, a-t-il poursuivi. L'argent facile n'a qu'un temps. Le travail, le vrai, est issu de vos talents, de vos énergies. Tout cela prend toujours sa revanche. » Prenant à témoin l'assistance, il a pris comme exemple les chantiers menés en centre-ville : « Regardez la transformation de la ville. Tout cela, on le doit à des gens qui travaillent. Être travailleur, c'est apporter sa pierre à l'édifice. » Il a rendu hommage à ces « hommes et ces femmes qui peuvent se retourner en ayant la certitude d'avoir été utiles. » En ce 1er Mai, un brin de muguet leur a été offert. L'orchestre d'harmonie de la ville, composé de musiciens bénévoles, a rythmé l'ensemble de la cérémonie. "

 

 

Re: C'est toi sur la photo ?

Jean
Tu as parfaitement raison, les premières pages et la description de cet imbécile de colonel qui se fait exploser par un obus m'ont transporté de joie, je suis maintenant malheureusement obligé de jouer la montre, ou plus exactement le réveil et je me force à refermer le bouquin pour me garantir au moins 6 heures de bon sommeil par nuit... Et oui, c'est ma dose. Mais je suis un lecteur de fond, et la plupart du temps je lis à voix haute, ce qui procure chez ma compagne des allergies terribles, elle ne comprend plus très bien ses propres lectures.
Certes, en y réfléchissant on pourrait facilement trouver des solutions mais les chercher ralentirait nos lectures.
Pas facile la vie...
PhY

 

 

Re: C'est toi sur la photo ?

Comme te l'a dit Mitra, j'ai trituré un modèle ViaBloga pour essayer d'en faire un photoblog à peu près acceptable. 
Il y a en ce moment deux lieux qui l'utilsent : 
- mon photoblog perso en carafe : j'attendais beaucoup de l'affichage des articles en diaporama conçu par le grand sorcier de chez ViaBloga mais je ne le trouve pas approprié pour un photoblog à cause des surcharges textes qui s'affichent sur les images, aussi j'ai un peu levé le pied dans mon exploration du modèle, la navigation des articles étant un peu difficile à gérer pour avoir quelque chose de fluide à l'affichage.
- un site professionnel créé pour une amie architecte, qui intègre plusieurs photos par article. Il est à peu près stabilisé, j'ai encore des fonctionnalités à faire évoluer pour l'affichage par vignette.

Si ça t'intéresse, je veux bien t'aider à paramêtrer un modèle (je suis partie de Mimbo), ça m'obligera à me booster un peu sur ce chantier à l'abandon. Et à nous deux, nous aurons peut-être plus de poids auprès du grand sorcier pour faire avancer les fonctionnalités indispensables pour les photoblogs sur ViaBLoga :-). D'autant plus que tu dois avoir des idées de présentation sans doute différentes des miennes, ça ne peut qu'être enrichissant.

Qu'en est-ce qu'est ton expo ?

 

 

Re: C'est toi sur la photo ?

 Euh, je voulais dire "quand" bien sûr :-)

 

 

Re: Une vraie rubrique photos

J’ai été voir ton site perso, et j’aime bien tes photos, d’ailleurs j’aime bien les gens qui aiment les photos (jusqu’à un certain point quand même...) J’ai également été faire mon curieux sur le site professionnel d’architecture. C’est vrai que cela se rapproche de ce qui conviendrai mais je ne sais pas quel serait l’outil idéal ? Que l’on puisse choisir la couleur du fond, parfait, les vignettes, peut-être pour figurer les différentes séries effectivement, que la photo puisse être cadrée pleine page sans avoir besoin de jouer avec les bord, que l’on puisse passer d’une photo à l’autre sans avoir à aller chercher un bouton sous l’image, hors cadre, qu’il soit également pourquoi pas, possible de mettre quelques mots ou lignes de commentaire, mais je ne suis pas certain que cette dernière fonction soit utile, on ne montre pas une photo pour s’entendre dire qu’elle est mauvaise ou que  « moi, à ta place, je l’aurais prise comme çi ou comme ça ».
Mais il faudrait, pour bien faire, que ces pages photos et les fonctionnalités en question fasse partie intégrante du blog déjà en ligne, que la rubrique « PHOTOS » du blog Phy de Pont soit modifiée elle seulement. Et non pas d’être obligé de créer un nouveau blog...
Moi je suis du genre à croire au Père Noël, même si je trouve que cette année, il a prit un sérieux retard... J’attends un nouvel appareil photo depuis presque un mois. Je n’en peux plus !
Concernant les dates de l’expo, chère Ancolie, elles sont indiquées dans Spirit of Manhattan qui précède la première série de photos. Mais je te les rappelle sous gmail.
PhY

 

 

idéal sans tête

J'omettais de te féliciter pour cette ravissante photo: aurais-tu trouvé la femme idéale?

 

 

Re: idéal sans tête

Tu ne peux pas mieux dire, je lui ai fait predre la tête, elle ne la ramène que très rarement et toujours très discrètement, patiente, facile d'entretient, économe... Le problème c'est qu'elle est pratiquement increvable si tu y fais un peu attention.
J'en connais d'autres si tu veux.

PhY

 

 

Réclame




ICI PROCHAINEMENT




Ouverture d'un Musée !

Archives


Mais cliquez nom d'une pipe !

Une galerie de photographies top


Toujours en magasin


Avis à la population !

Creative Commons License
Cette création est mise à disposition sous un
contrat Creative Commons.
L'Ours & le tuliper, texte original déposé d'après l'oeuvre et la correspondance de Gustave Flaubert.
.
Toutes les photos publiées sont originales.